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La rentrée scolaire, c'est dans deux semaines. Parents d'élèves et
direction de l'Education se préparent pour le jour J, à savoir le 6 septembre.
Dans ce cadre, on apprend qu'une trentaine d'établissements scolaires ouvriront leurs portes pour la prochaine rentrée scolaire 2015-2016. Selon la direction du logement et des équipements publics (DLEP), une trentaine d'établissements scolaires seront réceptionnés. Il s'agit de 7 établissements d'enseignement secondaire dont 5 seront livrés fin août et les deux autres réceptionnés plus tard. Pour l'enseignement moyen, la DLEP va réceptionner 6 CEM. Selon la même source, 14 nouveaux groupes scolaires seront opérationnels cette rentrée. Ces établissements sont répartis entre les communes qui souffrent du manque d'infrastructures éducatives et particulièrement celles ayant accueilli les familles touchées par les opérations de relogement, comme Gdyel, El-Ançor, Sidi El-Bachir, Aïn El-Beïda et Oued Tlélat, entre autres. A ces établissements s'ajouteront d'autres infrastructures telles que les cantines scolaires, les pensionnats et les demi-pensionnats. Malgré les réalisations soutenues dans le secteur, la surcharge des classes demeure un problème qui se pose avec acuité à chaque rentrée scolaire. Dans quelques écoles primaires de la commune de Oued Tlélat, le nombre d'élèves a atteint les 50 par classe l'année passée. Le personnel concerné de l'éducation fait le maximum afin de ne pas dépasser les 40 élèves par classe, sans y parvenir. Le phénomène est courant dans nombre d'établissements scolaires à Oran et en périphérie, surtout dans les zones où l'on rencontre de nouvelles concentrations démographiques importantes. Dans certaines classes du primaire, il y a 4 élèves par table. Cette situation est le résultat des opérations de relogement en masse de centaines de familles qui occupaient auparavant des habitations menaçant ruine dans différents quartiers de la ville (Derb, El-Hamri, Sidi El-Houari, Médioni, ente autres). Par ailleurs, la rentrée, avec ses bonnes affaires scolaires, est aussi un rendez-vous économique et commercial de premier ordre. Ainsi et à quelques jours de la rentrée, les magasins spécialisés, les places publiques et les trottoirs squattés par les revendeurs d'articles scolaires, font déjà le plein. Si beaucoup de parents s'en doutent, compte tenu de la hausse générale du coût de la vie, certains sont surpris de constater, encore une fois, que les prix ont augmenté comparativement à l'année dernière. « Cette hausse touche particulièrement les accessoires et les articles comme les crayons de couleurs, les trousses, les boîtes de peinture. Les prix des cahiers n'ont pas beaucoup changé cette année », affirme un vendeur ambulant à M'dina J'dida qui estime la hausse à près de 20%. Pour ce qui est des blouses, les prix varient entre 350 et 600 dinars pour celles importées de Chine, et entre 800 et 1.500 dinars pour les blouses de production nationale et un peu plus pour les blouses importées d'Europe. Les cartables de production locale atteignent 1.500, voire 1.800 DA. D'autres modèles importés peuvent aller jusqu'à 3.500 DA. Pour le sac à dos « made in China », les prix varient entre 600 et 1.000 dinars. Selon un vendeur, « la demande est plus importante pour les produits asiatiques dont les prix restent difficiles à concurrencer par les produits européens et même par une timide production locale, mais de meilleure qualité ». Toutefois, de nombreux autres articles fabriqués à base de matériaux plastiques, provenant de la récupération, font peser de gros risques sur la santé des écoliers. Pour donner des couleurs vives à leur produit, les fabricants chinois ont recours à des traitements chimiques à forte teneur toxique. Selon un médecin, «certains articles contenant des substances colorantes, scintillantes ou odorantes, seraient à l'origine de maladies». Il s'agit notamment des pâtes à modeler, les gommes colorées, les crayons de couleurs et les effaceurs. |
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