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Les titulaires du
DEUA (diplôme d'études universitaires appliquées), obtenu avec un baccalauréat
plus 3 années d'enseignement supérieur, se plaignent de continuer à être
classés à la catégorie «10» au même titre que les techniciens supérieurs (TS)
issus des centres de formation professionnelle et ce, malgré le fait que le
décret présidentiel du 1er d'octobre 2014 a satisfait à leur revendication
principale, à savoir d'être classés à la catégorie «A» des diplômes des études
supérieurs.
C'est ce qu'ont indiqué, jeudi dernier, des comptables principaux et des cadres informaticiens dans des administrations publiques, qui avaient milité durant plusieurs années auparavant dans la coordination de Constantine des diplômés de DEUA, pour réclamer cette nouvelle classification, mais qui continuent a être classés à la catégorie «10», plus d'une année après la signature du décret présidentiel en question. Nos interlocuteurs veulent relancer le dossier par le biais d'une lettre de protestation adressée au wali et dont nous détenons une copie. Ils soulignent que « des actions de protestations devant la direction générale de la fonction publique à Alger ne sont pas exclues si rien de nouveau n'est enregistré à brève échéance». Car selon les déclarations de celle-ci, «on ne peut rien faire en l'absence de textes d'applications du décret présidentiel de l'année dernière. Seuls ces textes, qu'on attend toujours, peuvent nous permettre de définir les nouvelles nominations de grades créés par le dit décret, élevant la classification à la catégorie «11»». Bien sûr, poursuivront nos interlocuteurs, «le DEUA n'existe plus depuis l'adoption du système LMD, pendant que ses titulaires sont en poste et luttent depuis plus de 20 ans maintenant, pour obtenir un alignement de leur classification à celle des détenteurs de la licence LMD, en raison du nombre égal d'années passées dans les études supérieures». Et lorsque ce point est enfin reconnu, avec la promulgation du décret afférent, paru sur le Journal Officiel en 2014, «voilà que les textes d'application ne suivent pas» et qu'il faille les attendre encore. «Pour combien de temps ? Nul ne le sait», déploreront-ils. Et dire, feront-ils observer, que «le diplôme en question a été créé en 1991 pour parer au déficit en matière d'ingénieurs informaticiens. Malheureusement, pour le plus grand nombre exerçant comme comptable principal, informaticiens, biologistes, ingénieur en génie civil ou en génie mécanique, dans les administrations et entreprises locales, ils sont toujours classés à la catégorie «10»», lanceront-ils avec dépit. |
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