Cinq blocs de la cité 320 logements de Benboulaïd en plein cœur d'Arzew feront prochainement l'objet de travaux de confortement, a-t-on appris hier auprès du président de l'APC d'Arzew.

Des instructions ont été données par le wali d'Oran aux services de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) pour que ces travaux de réhabilitation soient lancés afin de préserver ces bâtiments d'un effondrement. En effet, l'expertise effectuée par les services techniques de la commune en prévision du lancement du projet d'amélioration urbaine devant cibler cette cité a mis en exergue l'état de délabrement de ces bâtiments, constituant un véritable danger pour leurs occupants. Plusieurs sorties sur site ont conduit le président de l'APC d'Arzew et les responsables des divisions techniques sur site afin d'identifier les zones à risque. L'opération d'amélioration urbaine prévoit des travaux de revêtement et de bitumage de tous les accès qui mènent à la cité, la réfection du réseau d'assainissement et autres aménagements urbains. Une enveloppe de 5 milliards de centimes a été débloquée sur fonds de la commune pour réaliser ces travaux, indique-t-on.

Par ailleurs et s'agissant de la cité 1.000 logements Khelifa Ben Mahmoud, appelée communément cité des complexes, le projet d'amélioration urbaine est lancé. Celui-ci confié aux services de la direction de l'urbanisme et de la construction porte sur le bitumage des accès, le revêtement de la chaussée, la réfection du réseau d'éclairage public et la réhabilitation du réseau d'évacuation des eaux pluviales. Autant d'opérations sont donc prévues afin d'améliorer le quotidien des habitants qui ont toujours dénoncé les insuffisances qui enveniment leur quotidien. Plus de 30 milliards de centimes ont été dégagés pour la concrétisation de ce projet apprend-on.

Au niveau de la wilaya d'Oran, pas moins de 104 sites répartis à travers 22 communes ont bénéficié de projets d'amélioration urbaine dont 29 sites à Bir El Djir, 19 à Oran, 11 à Aïn El-Turck, 7 à Bousfer et cinq à Hassi Bounif. Ces projets ont nécessité une enveloppe financière de l'ordre de 5,4 milliards de DA et ont porté sur la réhabilitation des voieries et autres aménagements.