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Affaissement de terrain à Medioni : Vers la construction d'un mur de soutènement

par Houari Barti

Une équipe composée de cadres de la direction de l'urbanisme et du CTC (contrôle technique de la construction) s'est déplacée, hier, au niveau du chantier de la promotion immobilière sis à la rue Laïd Ould Tayeb à Medioni où des travaux d'excavation avaient occasionné, la semaine dernière, des fissures plus ou moins importantes aux habitations limitrophes ainsi que la rupture d'un câble électrique de moyenne tension qui a plongé tout le quartier dans le noir. Objectif de la visite, selon des techniciens du bureau d'étude chargé par le promoteur immobilier : sécuriser le site afin de prévenir tout risque d'effondrement ou de glissement de terrain qui pèse sur la vie des occupants des habitations de la rue des Mille et une nuits et l'impasse Benaouda El Houari mais aussi sur l'école Ahmed Zahana. L'option retenue pour sécuriser le site, précisent les mêmes sources, la construction d'un mur de soutènement longeant les rues des Mille et une nuits, l'impasse Benaouda El Houari et la rue Laïd Ould Tayeb. Une option, jusque là, mise en veilleuse suite à la décision d'arrêt des travaux mais aussi le véto des riverains qui, terrorisés, empêchent tout engin de s'approcher de leurs maisons. La mission première de l'équipe technique qui s'est déplacée, hier, au niveau du site, était ainsi de rassurer les riverains afin de pouvoir lancer les travaux de réalisation du mur de soutènement, option devenue indispensable. Du côté des citoyens dont les habitations ont subit des dégâts ou qui sont sous la menace, les attentes diffèrent. Certains espèrent être relogés dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. D'autres, propriétaires de leurs maisons, préfèrent rester mais bénéficier de travaux de réparation des dégâts.

 Pour rappel, un affaissement du trottoir longeant ce chantier survenu dans la nuit du 31 juillet au 1er août avait provoqué une véritable psychose parmi les riverains dont les habitations avaient subi des fissures de gravité diverses. Une psychose accentuée par une forte déflagration causée par la rupture d'un câble de moyenne tension, alimentant une centaine d'abonnés, et qui a été arraché du poste transformateur, plongeant tout le site dans le noir.

Les services de la Sonelgaz ont été les premiers à intervenir pour rétablir le courant. Des travaux ont ainsi porté le déplacement de quelques mètres de toute l'installation électrique. Des frais à la charge du promoteur immobilier, indique-t-on.