Au grand bonheur des supporters et de la population de la ville,
les choses sont rentrées dans l'ordre au sein de l'Espérance de Guelma avec le
retour du président Meniai Tarek et de son équipe dirigeante à la tête du club.
Aussitôt revenu aux affaires, en effet, le président a remis de l'ordre dans la
maison en procédant d'abord au recrutement d'un entraîneur avant de fixer la
date de la reprise des entraînements, soit mercredi dernier au stade Souidani
Boudjemaâ, fief de l'Escadron Noir. Ainsi, selon les informations qui nous ont
été communiquées par des proches du club, le nouvel entraîneur de l'ESG est
Chiha Taoufik, un technicien qui a entrainé la saison écoulée le Mouloudia de
Batna et a exercé en Arabie saoudite la précédente saison. Cet entraîneur a été
engagé par les dirigeants guelmis pour suppléer au départ de Said Belaribi et
son adjoint Djabri Abdelghani qui ont préféré, rappelons-le, quitter l'Escadron
noir après la crise qui avait éclaté dans la maison guelmie la semaine écoulée
sitôt l'annonce du départ du président Meniai. Chiha avait à sa disposition au
départ mercredi un effectif de vingt éléments. « Mais deux autres joueurs en
provenance de Magra sont attendus aujourd'hui », nous a confirmé jeudi soir
notre source en précisant que deux autres venant du Mouloudia de Constantine
(MOC), en l'occurrence Bensaci et Faci, sont également attendus au courant de
la semaine pour compléter l'effectif. Question stabilité, la même source nous a
rassurés qu'il n'y a désormais plus rien à craindre à ce sujet car, selon cette
source qui est très proche du club, « la crise est désormais derrière l'ESG. Et
pas plus tard que mercredi dernier, a ajouté notre interlocuteur, nous avons
reçu le soutien du président de l'assemblée populaire communale de Guelma qui
nous a donnés des assurances quant à son accompagnement de l'équipe... Le maire
a fait clairement allusion à une prochaine rentrée d'argent au profit du club
qui pourra lancer la préparation de l'intersaison et disposer de tous les
atouts pour se mêler, pourquoi pas, à la course à l'accession».