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Suite à l'annonce officielle de mesures de facilitation pour la cession des logements sociaux relevant des biens de l'État et de l'Office de promotion et de gestion immobilière, qui entreront en vigueur sous peu, l'OPGI d'Oran s'attend à un engouement de la part des citoyens concernés. Le ton est, en tout cas, à l'optimisme chez le premier responsable local de cet organisme public, Saber Mohamed, qui met en avant « l'offre plus qu'alléchante » à l'égard des citoyens concernés dont sont porteuses les nouvelles règles du jeu en la matière, fraîchement rendues publiques par la voix du ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune. « Nos services sont prêts. Nous cernons bien ce dossier et nous n'attendons que les modalités d'application qui ne sauront tarder. En principe, l'opération débutera début septembre prochain », a déclaré au Quotidien d'Oran le DG de l'OPGI de wilaya. A l'instar d'autres wilayas, Oran avait tenté, à maintes reprises, de vendre -pour dire les choses crûment- son immobilier aux locataires « légaux » qui occupent les lieux de manière « régulière ». Mais, pour plusieurs raisons, la démarche s'est soldée au bout du chemin par une quasi-mévente, à en juger par la très faible proportion de l'immobilier effectivement cédés, sur un total de 34.832 unités immobilières représentant les biens de l'OPGI d'Oran (habitations ou locaux commerciaux, artisanaux ou professionnels) concernés par la cession. Deux facteurs sont à l'origine de l'insuccès de ce dispositif de cession (notamment en ce qui concerne le logement social) : son mécanisme lourd et bureaucratique et le prix jugé hors de portée des ménages pour ce profil social. « C'est surtout le premier élément qui posait problème. La cession était du ressort de commissions de daïra. L'action de celles-ci était pour le moins lourde. Pour elles, la priorité était ailleurs : dans l'attribution des logements. C'était évidemment une erreur d'appréciation, car la cession n'est en rien inférieure à l'attribution en termes d'impact social et de prise en charge du problème du logement », analyse M. Saber. Le tir étant donc rectifié, selon ce responsable, suite aux raccourcis opérés dans le circuit administratif de la cession des biens de l'Etat et de l'OPGI, et tout le faisceau de mesures incitatives préconisées, on s'attend à un sursaut d'intérêt côté citoyens, prévoit M. Saber. Deux « stimulateurs » de taille ont été opérés par les pouvoirs publics (en attendant bien sûr la parution imminente du décret ministériel y afférent) au mécanisme trop rigide jusque-là pour une célérité d'action et une garantie de résultats, à savoir le fait qu'il suffira désormais à l'intéressé d'une simple demande auprès de l'OPGI pour l'achat de l'appartement, avec à la base un prix de 12.000 DA/m² au lieu de 14.000 DA/m² ainsi qu'une révision des coefficients attribués aux zones et sous zones. Ainsi, à Oran, le prix de l'appartement ne dépassera pas, à tout casser, le montant de 1.100.000 DA. On explique de même source que les occupants réguliers des biens immobiliers à usage d'habitation pourront acquérir leur logement au comptant ou à tempérament (par facilité), avec à la clé une défalcation (déduction) des montants des loyers payés depuis la date d'occupation du bien et une réduction de 10% sur la valeur du bien immobilier en cas de paiement au comptant, une réduction de la valeur du bien immobilier avec un pourcentage de 7% lorsque la période de remboursement est inférieure ou égale à trois (03) ans. On tient à préciser, dans le même cadre, que « toute personne physique qui occupe régulièrement un bien immobilier de l'Etat ou de l'OPGI, qu'il s'agisse d'habitation, d'un local commercial, artisanal ou professionnel, mis en service avant le 1er janvier 2004, peut demander l'achat du bien en question dans le cadre de la formule « cession des biens de l'Etat ». Révision des coefficients attribués aux zones et sous zones. |
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