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Avec un
ordre du jour assez chargé, la session ordinaire de l'assemblée populaire
communale de Constantine s'est tenue hier matin à l'hôtel de ville en présence
de la majorité des membres.
L'examen des comptes administratifs 2014, les projets réalisés et non réalisés durant l'exercice passé, les programmes nouveaux, les programmes cloturés, programmes planifiés, le projet du budget supplémentaire 2015, projets de développement présentés par les directions, ont figuré à l'ordre du jour. D'une façon plus urgente, il y avait aussi les programmes concernant les écoles primaires dont la préparation pour la prochaine rentrée scolaire a fait l'objet d'une correspondance particulière de la ministre de l'Education et le directeur de wilaya du secteur. Ajoutons à cela, les programmes d'amélioration urbaine des quartiers qui se font attendre depuis quelques années, d'autres programmes en souffrance parce que nécessitant des enveloppes financières supplémentaires. Enfin, avec la distribution des aides destinées aux associations culturelles et sportives, ce sont les points sur lesquels étaient appelés à plancher les élus communaux hier. Tous les points ont été votés mais les opposants au maire l'attendaient apparemment de pied ferme sur le point relatif aux aides octroyées aux associations. Ainsi, un des élus a accusé le maire d'être à l'origine de la relégation de l'équipe de football (MBC), équipe de la mairie, en lui mettant des bâtons dans les roues, avec notamment, l'octroi d'une subvention très insuffisante (180 millions) par rapport à d'autres clubs de quartiers qui ont été généreusement servis, « à l'instar de celui de Oued El Had inconnu sur la place » (270 millions.) Ensuite, ce sont des accusations réciproques d'incompétence et d'interprétations très restrictives et individuelles de la réglementation sur les associations, qui ont été lancées avec colère d'un côté comme de l'autre. L'autre point qui a soulevé également l'ire des opposants au P/APC, a concerné une délibération annulant le plan de vulnérabilité des sols. L'argument avancé par ces derniers est que ce plan est une décision du wali et qu'il n'y a pas à délibérer dessus, « sauf à s'estimer plus royaliste que le roi et aimer Constantine plus que le wali ». Le maire fera savoir qu'il ne s'agit que d'une proposition, au wali de prendre la décision qu'il jugera bonne en la matière, accusant par la même occasion ses opposants de ne pas chercher l'intérêt des citoyens, mais de chercher des postes en se faisant gratuitement l'avocat du wali. Dans une conférence de presse organisée juste après la délibération, le P/APC a évoqué les dernières décisions du chef de l'exécutif relatives à l'octroi d'aides aux associations en 2013 et 2014 qui ne seraient pas conformes à ce qui se fait dans le domaine. D'ailleurs, ajoutera-t-il, le directeur de l'administration locale a approuvé les délibérations en cause et idem pour le contrôleur financier qui apposé son paraphe. « C'est dire qu'il s'agit surtout de cabales et de manœuvres secrètes et politiques », estimera-t-il. |
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