|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
« Plus de 95 %
des problèmes de pression ou de débit constatés par les abonnés de la SEOR dans
les anciens quartiers de la ville d'Oran, sont dus à des défaillances dans les
installations internes, notamment dans les colonnes montantes à l'intérieur des
immeubles, » ont indiqué, au «Quotidien d'Oran» des responsables de la
direction de l'Alimentation en eau potable (AEP) de la SEOR.
Pour les mêmes sources, « la SEOR a le devoir, en cas de défaillance, d'intervenir si la panne est constatée dans le réseau. Au-delà, c'est-à-dire, à l'intérieur des immeubles ou des appartements, cela relève de la responsabilité exclusive des abonnés ». La SEOR, a-t-on ajouté, a mis à la disposition des abonnés un numéro vert, le ?3002', pour les réclamations. Dans plus de 95 % des problèmes de pression ou de débit qu'on nous signale, particulièrement, dans les anciens quartiers de la ville d'Oran, on constate, après enquête, des défaillances dans les colonnes montantes à l'intérieur des immeubles, devenues, généralement obsolètes, donc à changer. Selon les techniciens de la SEOR, beaucoup d'immeubles, dans les anciens quartiers de la ville, disposent de colonnes montantes d'AEP, en galvanisé ou en plomb. Ces matériaux ont une durée de vie de 10 à 15 années, au maximum et sont souvent obstrués par le calcaire. D'où ces problèmes du manque de pression, constatés par les abonnés. Une fois ces colonnes obstruées, la seule alternative qui se présente aux abonnés, c'est de changer eux-mêmes la colonne montante défaillante. De nouveaux matériaux plus adaptés ayant une durée de vie beaucoup plus longue sont disponibles, actuellement, sur le marché comme le poly (chlorure de vinyle) sur-chloré (PVC-C) communément appelé « tigre ». Pour la SEOR, le réseau AEP de la wilaya d'Oran est divisé en 97 secteurs. « Grâce à notre logiciel TOPCAPI, et l'apport du bâtiment intelligent de la SEOR qui permet la télégestion du réseau, nous disposons de données, en temps réel, de la situation de la pression et du débit, dans chaque secteur du réseau. S'il y a, donc, un quelconque problème de pression ou de débit, nous le constatons tout de suite, a-t-on affirmé. Par ailleurs et s'agissant des perturbations en matière d'alimentation en eau potable, enregistrés ces derniers jours, dans le quartier «Les Planteurs» et de Trouville, sur la corniche, le directeur de l'exploitation de la SEOR, M. Khodja Houari, nous dira que tout le monde, dans l'entreprise de l'eau, est mobilisé pour garantir une alimentation en eau des citoyens de ces deux zones. S'agissant des ?Planteurs', le même responsable affirme que le problème a comme origine des « piquages illicites » effectués sur le réseau par des occupants d'habitations illicites. Ce qui a eu pour effet de réduire le débit d'eau pour les habitations situées en amont. « S'agissant de Trouville, notamment sa partie haute, le problème d'AEP réside dans le fait d'une multiplication effrénée du nombre d'estivants, résidant, actuellement, dans la partie basse de Trouville, ce qui empêche l'eau de monter à la partie haute. Ce qui nous a amené à ajouter un groupe électropompe à la station de pompage de Boutlélis afin d'augmenter le débit. Nous avons également, a-t-il dit, aussi bien, pour «Les Planteurs» que pour Trouville, mis au point un « plan de ?citernage » pour acheminer l'eau vers, quatre citernes, dans chaque quartier, d'une capacité de 6 m³ chacune, qu'on alimente à longueur de journée par des camions-citernes ». Le même responsable a rappelé que la vague exceptionnelle de chaleur, enregistrée cette année, a eu comme effet naturel une augmentation exceptionnelle de la consommation d'eau. Cette semaine, a-t-on rappelé, la wilaya d'Oran a enregistré un pic de consommation qui a dépassé la barre symbolique des 400.000 m³/jour. |
|