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La facture des importations des véhicules a reculé de près de 2,13
milliards de dollars (MUSD) durant le 1er semestre 2015 contre, 2,95 MUSD à la
même période de 2014, soit une baisse de 820 millions de dollars (-27,86%),
selon les données du Centre national de l'informatique et des statistiques des
douanes (CNIS) des douanes algériennes.
De janvier à juin 2015, le nombre des véhicules importés s'est établi à 180.088 véhicules contre 230.677 unités sur la même période de comparaison de 2014 (-22%), précise la même source. Durant les six premiers mois de l'année en cours, les marques européennes, notamment françaises et allemandes, ont continué à occuper la tête de la liste des importations, suivies des marques japonaises et sud-coréennes. Soit la même tendance relevée durant les années précédentes. En 2014, les importations des véhicules se sont chiffrées à 6,34 MUSD (439.637 unités) contre un chiffre record de 7,33 MUSD (554.263 unités) en 2013. Entre 2010 et 2014, rappelle-t-on, les concessionnaires ont importé 1.934.416 véhicules. Cette baisse des importations intervient suite aux décisions prises par le gouvernement pour assainir le marché de l'automobile qui s'est caractérisé, ces dernières années, par de profonds dysfonctionnements et pratiques illégales relevés par le ministère du Commerce dans une récente étude. Parmi ces irrégularités figurent certaines pratiques financières utilisées par les concessionnaires visant à transférer plus de capitaux vers l'étranger, augmenter les charges et équilibrer leur comptabilité aux moyens de techniques de plus en plus utilisées pour échapper au contrôle financier et fiscal du pays, a révélé cette étude. Parmi les mesures prises pour assainir le marché et rationaliser l'importation des véhicules, un nouveau cahier des charges a été élaboré par le ministère de l'Industrie et des Mines, régissant les conditions et modalités d'exercice de l'activité de concessionnaire. Ce dispositif sera renforcé par l'entrée en vigueur, dès janvier 2016, des licences d'importation qui concerneront, entre autres, les véhicules dont les importations devraient être plafonnées à 400.000 véhicules/an. En outre, un rapport du ministère du Commerce a recommandé de prendre des mesures impliquant plusieurs départements ministériels ayant la charge de la sécurité routière, du développement du réseau après-vente, de l'élaboration des normes de pollution et consommation d'énergies, des conditions d'éligibilité, de la gestion des ressources financières externes et des transferts de capitaux et du contrôle de l'importation et des déclarations fiscales de chaque concessionnaire. |
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