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Les
chauffeurs de taxis, desservant l'aéroport international «Ahmed Benbella»
d'Es-Sénia, sont montés, hier, au créneau pour dénoncer la concurrence déloyale
imposée par les clandestins.
Lors d'une assemblée générale, tenue au siège du bureau local de l'Union nationale des Transporteurs algériens, sis à la gare routière d'El Hamri, le collectif a exprimé son ras-le bol quant à la détérioration des conditions dans lesquelles, exercent les chauffeurs de taxis. Ces derniers se disent menacés par les chauffeurs clandestins qui ont envahi le site, au su et au vu, de tout le monde. Cette situation a fini par exaspérer les professionnels qui ont décidé d'alerter les services de la police des frontières et ceux de la Sûreté de la wilaya d'Oran, afin de mettre un terme à de telles pratiques qui ne font que ternir l'image du transport, dans la deuxième ville du pays. Les concernés ont, également, saisi l'occasion pour signaler d'autres insuffisances, notamment, l'absence de plaques réservées au stationnement des taxis. Ces carences ont été, à maintes reprises, dénoncées aux services compétents, mais en vain, indique le président du syndicat UNAT, à Oran. Dans ce registre et pour mieux faire aboutir leurs revendications, les concernés ont décidé de se regrouper en une société de taxis desservant, uniquement, l'aéroport international. Cette nouvelle réorganisation permettra, selon notre interlocuteur, d'améliorer la prestation de service et surtout de faire valoir les droits des exploitants du site. Cette société de taxis sera, donc, créée dans les prochains jours, « conformément à la réglementation qui régit ce volet », explique-t-on. Et d'ajouter qu'une demande sera, également, faite au responsable de l'Entreprise de gestion des services aéroportuaires EGSA, afin de mettre à la disposition des membres de cette société, un bureau au sein de l'aéroport. Ceci aura, sans doute, son impact sur la re-dynamisation de l'activité et l'amélioration des conditions de travail des chauffeurs de taxis, insiste-t-on. Un cadre réglementaire sera, également, instauré au profit du collectif, lequel sera appelé à respecter la tenue vestimentaire et la tarification telle que édictée par la loi. Des badges d'identification du personnel exerçant à l'intérieur de cette enceinte aéroportuaire seront, également, confectionnés. Tous les instruments pour améliorer, davantage, l'activité seront pris en considération, a noté le président du Bureau local de l'UNAT. En attendant des réponses concrètes aux problèmes posés dont celui des chauffeurs clandestins, le collectif n'écarte pas l'hypothèse de recourir à la grève, si aucune solution n'est apportée d'ici-là. |
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