
Rencontré jeudi au siège du commissariat «Constantine capitale de
la culture arabe 2015» (CCCA2015), M. Kamel Belkacem, chargé de la
communication de cet organisme, nous a révélé que la semaine prochaine, le
comité exécutif de la manifestation va dévoiler son plan d'action pour les mois
à venir.
Restant sur une certaine réserve à propos du contenu de ce
programme d'action, notre interlocuteur s'est limité à des considérations
d'ordre général. «Nous y allons crescendo dans notre activité. Mais, au cours
de cet événement, avec la conférence de presse promise pour la semaine prochaine,
il y aura l'annonce du lancement d'un nouveau-né du département de la
communication en même temps que la correction de la trajectoire d'un autre». Et
malgré notre insistance, M. Belkacem s'est abstenu de fournir toute autre
explication. «Laissons les choses arriver à échéances pour être révélées en
leur temps», nous a-t-il dit. Ajoutant toutefois qu'il est fort probable que la
semaine prochaine, sera décidé d'annoncer le programme qui vient d'être élaboré
et adopté par le comité exécutif du commissariat. «Nous avons profité du mois
de Ramadan pour travailler sur ce programme, en collaboration avec les élus
communaux, les responsables du secteur de la jeunesse et des sports avec
lesquels nous sommes en train de monter des programmes pour pallier le «manque
de visibilité» qu'on est en train de reprocher çà et là», dira-t-il. Et M.
Belkacem de s'étaler sur cet aspect en expliquant fort que, avec la presse par
exemple, les responsables du CCCA2015 n'ont cessé de souligner que la
manifestation est gérée certes par un comité exécutif, mais elle est exécutée
par plusieurs départements, et chacun est autonome. «Chacun a un programme
annuel qu'il a élaboré et qu'il nous communique. Et à notre niveau, nous ne
faisons que coordonner», indiquera-t-il encore. Invité à donner un bilan, ne
serait-ce que partiel, des différentes activités développées depuis le
lancement de la manifestation, le chef de département communication relève qu'
«un département comme celui du cinéma ne peut être jugé au bout de trois ou
quatre mois, vu la nature de son activité. Un film c'est 4, 6 ou 8 semaines de
tournage. Puis il y a un temps pour la post-production. C'est à partir du 2ème
semestre qu'on peut juger. Et, c'est tout à fait normal qu'on ne puisse pas
dresser un bilan exhaustif, même à moitié». Et de considérer que «pour une
manifestation d'une telle envergure et de cette nature, un tel bilan n'aurait
aucune signification puisqu'il faut compter qu'une seule exposition, et il y en
a, peut durer plus de trois mois. Il y a aussi la question des colloques qui
ont un caractère périodique». «On ne peut pas organiser chaque semaine un
colloque», a-t-il indiqué. Ajoutant qu' «il y a, aussi, les semaines
culturelles des wilayas, celles des pays arabes et des pays invités, etc.». Il
reconnaîtra que seul le département théâtre se révèle présent sur la scène, et
cela est apparu lors du programme d'animation du mois de Ramadan. Et là, M.
Kamel Belkacem a protesté en disant qu'il ne comprend pas comment on peut juger
la visibilité d'un évènement à travers celle de l'activité d'un département. Et
de conclure en disant que le programme annuel de tous les départements du
CCCA2015 va se poursuivre comme il a été tracé au début de l'année qui a pris
son départ le 16 avril dernier et se terminera le 16 avril 2016.