|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
L'entrée en fonction de la nouvelle station «Zaamouche» de transport
urbain et interurbain a fait disparaître un des gros points noirs, sinon le
plus gros, de la circulation dans la ville. Désormais, c'est d'une fluidité
dans les deux sens, très appréciée par les usagers de la route et les habitants
de Bab El Kantara qui se trouvent ainsi débarrassés des sempiternels
embouteillages, même si les transporteurs se plaignent de quelques
insuffisances constatées à cette nouvelle station, comme l'absence de
sanitaires et d'abribus couverts notamment.
Les habitants du quartier se félicitent de la situation car, ajoutent-ils, prendre un taxi pour le centre-ville distant de moins de deux km était un véritable calvaire. Il fallait faire la chaîne et, une fois une place trouvée, ce sont les bouchons monstres qui meublaient le trajet. Aux heures de pointe il fallait compter jusqu'à une demi-heure pour arriver à destination. La mise en service de la station Zaamouche qui regroupe plus de 200 bus et des dizaines de taxis assurant plus de 20 lignes vers la périphérie de la ville et les autres communes, a permis de desserrer l'étau, de faire baisser la pression et de mettre fin à l'anarchie qui régnait. Il faut dire qu'auparavant toute cette armada de véhicules était stationnée anarchiquement de part et d'autres de la voie, obstruant terriblement la circulation. Le trajet ne nécessite maintenant pas plus de dix minutes et parfois bien moins. On rappellera que cela s'explique également par la réhabilitation et l'élargissement de la RN03 sur plusieurs km à partir de Bab El Kantara jusqu'au-delà de la corniche, créant une grande fluidité de circulation sur ce tronçon. Il y a lieu aussi d'indiquer que l'ouverture du nouveau pont métallique de la rue de Roumanie a permis de son côté de «libérer» la circulation de et vers le Chalet des pins et le 4ème km. Pour en revenir à la station Zaamouche et à ses usagers, voyageurs et transporteurs, si tout le monde s'accorde à se dire satisfait, il n'en demeure pas moins qu'ils relèvent certains manques. Les transporteurs et particulièrement les taxis, ainsi que les voyageurs, tiennent à déplorer l'absence d'abribus couverts, car il est insupportable de travailler sous le soleil et la canicule actuelle pour les uns, et d'attendre un bus ou un taxi sans avoir où se protéger en période de chaleur ou de mauvais temps, sachant qu'en hiver cela sera de même sous la pluie. Ils soulèveront également l'absence de sanitaires, de panneaux indicateurs des différentes lignes de transport et de sécurité, et demandent la création d'un poste de police. |
|