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A moins d'une dizaine de jours de l'Aïd El Fitr, les bureaux de poste
commencent à connaître un début de forte affluence des usagers qui viennent
pour retirer leurs virements et économies, à l'effet de parer aux nécessités de
cette fête.
Hier, il y avait en effet foule au niveau de la recette principale de Constantine sans que cela soit cependant celle des grands jours, caractérisés par de longues chaînes avec des altercations toujours possibles et où retirer son argent est synonyme souvent de parcours du combattant pour les titulaires de CCP de la ville des ponts. Selon un père de famille, « cela fait une demi-heure que j'attends mon tour pour retirer presque toutes mes économies ». Et d'expliquer que c'est non seulement pour faire face aux dépenses de l'Aïd, mais aussi faire face aux dépenses indispensables lors de cette dernière dizaine de jours du Ramadhan. C'est dire que l'expression du trois en un va comme un gant et décrit bien cette situation de coïncidence entre ces évènements. Questionné sur ce début de rush des clients, le directeur d'Algérie Poste de Constantine, M. Boudjatit, fera savoir que le mode de fonctionnement continu de 8h à 17h pour les grandes postes et de 9h à 15h pour les petites, ajouté à la programmation de l'ouverture de 4 grands bureaux de poste durant la nuit, aussi, permet une maîtrise de la situation même en cas d'affluence à la veille de l'Aïd. Car, dira-t-il, l'ouverture des 4 grands bureaux de poste la nuit, à savoir la recette principale, la poste du Coudiat, celle de Daksi et celle de Ali Mendjeli, nous a permis de réduire de façon substantielle la pression. Cette décision d'ouverture en nocturne a été prise depuis le début du mois de carême, sachant que ces postes nous ont permis de traiter près de 700 opérations par jour pendant cette période. Et d'estimer, dans ce cadre, que même si à l'approche de l'Aïd on commence à constater une certaine affluence et une augmentation des opérations au niveau des guichets en général, les choses ne déborderont pas et resteront maîtrisables. Et « je peux dire que le phénomène de manque de liquidité ne se posera pas, en ce sens que tous les guichets des bureaux de poste de la wilaya (près de 60) sont alimentés régulièrement et rien ne présage des complications de ce côté ». Surtout, ajoutera-t-il, « si l'on sait que les virements de grandes institutions, à l'instar des moudjahidine, de l'université, de la protection civile et de la police, ont déjà été réglés et il ne reste que les APC, les enseignants et les retraités, ces derniers sont programmés d'ailleurs pour après l'Aïd. C'est autant dire que le temps des chaînes interminables avec bagarres entre usagers et avec les agents postiers font partie désormais de l'ordre du souvenir et du passé », conclura-t-il. |
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