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En quête d'un peu de fraîcheur, alimentée par une légère brise marine, un
nombre indéterminé d'Oranais et d'Oranaises convergent, un laps de temps après
la rupture du jeûne, vers les localités jalonnant la côte de la daïra d'Aïn El
Turck où beaucoup reste à faire, plus particulièrement dans le domaine du
tourisme et ce, pour prétendre attirer les vacanciers qui ont déprogrammé leur
séjour en Tunisie. Ce qui n'est, bien entendu, pas évident face à la piètre et
de surcroît très onéreuse offre en matière d'hébergement et de prestations de
services dans la plupart des lieux de villégiature ainsi que la médiocrité des
menus dans la grande majorité des établissements de restauration, additionnés
notamment avec l'insalubrité des plages. Toujours est-il que depuis le début de
la canicule, les terrasses des cafétérias implantées dans cette région côtière
constituent incontestablement le point de chute pour les tributaires de la
caféine, et presque inévitablement, ceux dépendant de la nicotine.
D'autres encore préfèrent les crèmeries pour apaiser leur soif en cette période de canicule. Les plages, plus particulièrement celles du site des Andalouses, représentent les lieux privilégiés des familles, qui s'y installent pour la soirée. Certaines y ont même concocté leur shour dans la fraîcheur du soir au bord de la grande bleue. Du coup, c'est une ambiance conviviale nocturne qui s'installe durant ce mois sacré sur cette côte pour perdurer jusqu'à une heure très tardive de la nuit. La même ambiance nocturne est également relevée sur les plages essaimées sur le territoire du chef-lieu de cette daïra, où malheureusement, l'éclairage de la plupart des accès est défaillant pour ne pas dire inexistant, comme à titre d'exemple les escaliers qui permettent d'accéder à la plage de Clairefontaine, mitoyens à la triste esplanade du 5 juillet. Des jeunes et moins jeunes riverains s'installent à quelques mètres du rivage, sous la lumière romantique de la lune, juste après le ftour et ce, pour d'interminables parties de dominos, tandis que d'autres, amateurs de la pêche à la ligne, préfèrent se poster sur les rochers pour satisfaire leur plaisir. A propos d'électricité, il est plus que nécessaire de rapporter les inquiétudes manifestées par les usagers de la RN 2 face à la défaillance de l'éclairage public, qui perdure depuis plusieurs semaines, sur les deux plus dangereux virages de cet axe routier, en l'occurrence celui aboutissant au Fort Lamoune et celui communément appelé l'Escargot, surplombant la crique de Monté Christo. « Pour nous autres habitués, nous sommes en mesure de repérer à temps ces virages. Ce n'est certainement pas le cas pour les automobilistes qui empruntent pour la première fois cette route. Avec la brume marine, engendrée par les fortes chaleurs, qui se manifeste généralement sur cette région côtière à la tombée de la nuit, la vigilance devrait être redoublée », a fait remarquer un automobiliste domicilié dans la commune d'Aïn El Turck. Il importe de noter que le renforcement du dispositif de sécurité des forces de police et ceux de la Gendarmerie nationale contribue énormément du sentiment de bien-être chez ces estivants nocturnes en ce mois de carême. |
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