Les travaux de
réhabilitation de la voirie dans la localité de Aïn El-Beida et dans plusieurs
quartiers d'Es-Senia ont été achevés, apprend-on auprès de l'APC d'Es-Senia.
Ces travaux de bitumage pour lesquels l'APC a consacré plus de 12 milliards de
centimes ont touché la majeure partie des artères à l'intérieur de Aïn El-Beida
et à la cité des 200 logements. Outre la réhabilitation de la voirie, nos
sources signalent que dans le cadre des opérations d'aménagements urbains des
travaux ont été programmés pour l'aménagement de plusieurs artères, à Es-Senia
pour un montant de 28 millions de dinars. Toutefois, les habitants du chef-lieu
de commune tout comme ceux de Aïn El-Beida et de la cité Cdt Cherif Yahia ont
tenu à attirer l'attention sur la dégradation de la voirie, après les travaux
de bitumage, du fait de l'intervention des gestionnaires des divers réseaux qui
ne remettent pas la chaussée à son état initial. Malgré les efforts des services
communaux et des différentes opérations de bitumage, les automobilistes et les
usagers de la route ont constaté qu'une bonne partie des routes et ruelles
d'Es-Senia se sont dégradés et ne sont pas appropriés à une circulation
automobile sans cesse croissante. Les incessantes interventions des
gestionnaires des autres réseaux, souvent après le bitumage, sont à l'origine
des crevasses et des nids-de-poule, notamment aux ruelles de Kara 1 et la
coopérative Mahieddine Boukhlouf.. entre autres. Une situation péniblement
ressentie par les automobilistes qui, de peur d'endommager leurs véhicules,
sont obligés de faire tout le temps des manœuvres, parfois dangereuses, et de
bien «négocier» les nids-de-poule afin d'éviter d'éventuels accidents. Aussi
aux moindres gouttes de pluie ces quartiers se transforment en vrai lac. A Oran
pas un seul quartier ou cité n'échappe, désormais, à la dégradation continuelle
de parcelles entières de l'asphalte qui se trouve dans un piteux état.
Au jour
d'aujourd'hui, il est difficile de citer l'ensemble des axes routiers touchés
par la dégradation, lorsqu'on sait que presque aucun tronçon de la ville n'est
épargné. Des opérations de revêtement sont à chaque occasion et sans occasion
programmées. Malheureusement, ces opérations successives de réfection de la
voirie à coups de milliards n'arrivent pas à donner les résultats tant espérés
et les Oranais se plaignent toujours de l'état de la chaussée. Première cause
de cette situation, les travaux effectués par les différentes entreprises chargées
des réseaux en raison de la multiplication des chantiers de pose de
canalisations et de réseaux divers, de travaux sur les chaussées et leurs
dépendances. Ces interventions représentent une gêne et un danger pour les
riverains, lorsque la chaussée n'est pas remise en l'état. Sur le terrain, des
trottoirs refaits à neuf avec du pavé ont encore une fois été endommagés par
les entreprises intervenant dans certains endroits. Pour ce qui est de la
remise en l'état des lieux après les travaux effectués, ni la réglementation ni
les arrêtés de wilaya ne semblent inquiéter outre mesure les services chargés
de ces travaux, laissant de nombreux tronçons de route dans un état déplorable.
C'est le cas, dans certaines ruelles des quartiers de Boulanger, Yaghmoracen,
centre-ville?, Presque aucun quartier n'est épargné. Les incessantes mises en
garde et les instructions du wali d'Oran quant à la remise en l?état de la
chaussée juste après les travaux, ne semblent pas avoir d'échos auprès de
certaines entreprises et sociétés qui ne semblent guère se soucier des dommages
que subit la collectivité et moins encore des désagréments causés aux citoyens.