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La Société de
distribution de l'électricité et du gaz de l'Est (SDE) a enregistré une
augmentation des agressions sur son réseau de la part d'entreprises de travaux
publics, estimées de 2 à 3 cas par semaine, dont la dernière est survenue hier
dans la matinée et a causé des coupures de courant dans plusieurs quartiers du
centre-ville, selon la chargée de communication de la direction de Constantine
de la SDE, Mme Djihane Méziani.
Selon cette responsable, l'agression en question est survenue tôt le matin de ce dimanche, vers 8 heures 15 minutes, et a été causée par la société brésilienne Andrad Guttirez, chargée des extensions du pont géant «Salah Bey», et qui a engendré une interruption dans l'alimentation en énergie électrique au centre-ville, dont les quartiers entre autres du Coudiat, les avenues Belouizdad et de Aouati Mostefa ainsi que la place de la Pyramide. Des équipes de techniciens, soulignera-t-elle, ont été rapidement dépêchées sur les lieux pour procéder aux réparations nécessaires. Et de préciser que le courant électrique a été rétabli au fur et à mesure dans les différents quartiers touchés par la panne et les premiers clients de la Société d'électricité de l'Est ont commencé à voir leur alimentation rétablie après 20 minutes d'interruption. Et notre interlocutrice de poursuivre, qu'il est malheureux de constater que les agressions sur le réseau de distribution en énergie électrique de la SDE connaissent une augmentation en constante évolution et équivalent à deux jusqu'à trois agressions par semaine, notera-t-elle. «Nous demandons encore une fois aux entreprises, aussi bien publiques que privées, de faire attention et de prendre toutes les précautions nécessaires au cours de leurs travaux, pour ne pas agresser le réseau électrique, qui a trop souffert», estimera-t-elle. Ce comportement inqualifiable, qui cause des désagréments aux citoyens abonnés d'abord, et à la Société de distribution de l'électricité de l'Est après, au prétexte qu'il s'agit de projets inscrits dans le cadre de la manifestation de «Constantine, capitale de la culture arabe», bénéficiant de la priorité, ne tient pas la route. Et particulièrement, expliquera-t-elle, lorsqu'il s'agit d'entreprises déjà en faute et qui ont été destinatrices de plusieurs mises en demeure, mais que nous avertissons qu'elles ne sont pas pour autant à l'abri de poursuites judiciaires et que cela sera le cas pour toute nouvelle agression sur le réseau de leur part. |
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