Un bras de fer empêche l'élection du nouveau président de l'AS
Ain-M'lila. Le groupe, conduit par Belaribi et Guerdoud qui avait fait acte de
candidature à l'assemblée générale qui s'était tenue mercredi dernier, n'a pas
accepté que le président du directoire qui a pu sauver le club de la relégation
la saison écoulée, en l'occurrence Tarek Haskoura, se porte à son tour candidat
au poste de président après l'expiration du délai de dépôt des candidatures.
Cette situation conflictuelle a poussé la daïra et la DJS à saisir la direction
concernée de la wilaya, la DRAAG pour interdire la tenue de l'assemblée
générale élective qui devait se tenir le jour suivant, jeudi. « J'ai déposé ma
candidature à la dernière minute, mais dans les délais. Mais ce que je ne
comprends pas c'est pourquoi la DRAAG n'a pas autorisé la tenue de l'AG à la
demandée des 2/3 des 73 membres de cette assemblée », s'est défendu Haskoura.
Ce dernier pense que ses adversaires veulent à tout prix l'écarter de la course
à la présidence. « J'en ai le droit alors qu'eux-mêmes ne remplissent pas les
critères pour postuler à ce poste. Ils ne sont pas membres de l'AG et ne
possèdent même pas le niveau d'instruction requis. Bien plus, ces personnes
sont connues de toute la population de Ain M'lila pour avoir été exclus du
mouvement sportif», nous a expliqué l'ex-président du directoire. Il a reproché
aussi à ses adversaires de revenir chaque été, à la même époque, pour créer la
zizanie et perturber le club. « Apparemment, Belaribi et ses amis ont réussi à
bloquer le démarrage de la préparation de la prochaine saison. Mais nous avons
saisi le ministère et sollicité son intervention afin d'imposer l'application
de la règlementation en vigueur et de débloquer la situation par la tenue de
l'assemblée générale élective dans les meilleurs délais. Le temps presse et les
joueurs ont commencé, un à un, à quitter le club pour aller vers d'autres
cieux.
Et contrairement à la majorité des équipes qui se sont lancées dans la
préparation, rien n'est encore fait à l'ASAM», a expliqué Haskoura avec
beaucoup de regret. Quant à Belaribi et Guerdoud, nous n'avons pas pu les
contacter pour connaître leur point de vue concernant cette affaire.