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La distribution
des 370 locaux commerciaux, Ansej, Cnag et les 100 locaux du programme du
président de la République, ne semble pas encore prête de connaître son
dénouement, au vu de la série de contestations des postulants. Lundi encore,
les postulants du chef-lieu mais aussi ceux des trois autres communes de la
daïra d'Aïn El Turck, qui ont introduit des recours en constatant que leurs
noms n'ont pas été portés sur les listes des bénéficiaires, ont exprimé leur
colère lors d'un rassemblement devant le siège de l'APC.
La présence des forces de l'ordre public a permis d'éviter tout débordement. Les responsables locaux ont fait remarquer aux protestataires que, « les listes des bénéficiaires ont été établies d'un commun accord avec les comités de quartier », dégageant ainsi leurs responsabilités dans cette situation complexe. Les mécontents, qui affirment répondre aux critères exigés, ont dénoncé le fait que leurs noms ont été gommés de la liste initiale, qui a été affichée quelques mois auparavant, avant d'être carrément annulée suite à des troubles. Ces derniers ont pris à partie les initiateurs des listes en question pour dénoncer leur marginalisation. Finalement, les décisions d'affectations ont été reportées à une date ultérieure en attendant les réponses des recours introduits par les postulants qui s'estiment lésés. Nombre d'entre eux, notamment ceux domiciliés dans les communes de Bousfer de Mers El Kébir et d'El Ançor, se sont interrogés «pourquoi l'emplacement de ces locaux commerciaux a été décidé uniquement dans le chef-lieu ? Et quelles sont les raisons qui ont empêché de faire bénéficier d'un quota chacune des communes de cette daïra ? » Notons que de graves troubles ont éclaté au cours du début de la deuxième quinzaine du mois de décembre de l'année dernière, qui ont été, notons-le encore, marqués par les tentatives de suicide de deux manifestants et ce, suite au premier affichage de ces listes des bénéficiaires de locaux commerciaux et des box du marché de proximité de Haï Nakhil, sis dans la commune d'Aïn El Turck. Lors de cette protesta, les manifestants ont assiégé le siège de l'APC, perturbant ainsi le bon déroulement du travail dans les différents services durant près d'une semaine et ce, au grand dam des administrés, ayant été durement pénalisés par cette situation de déliquescence, qui risque de refaire surface en cas d'absence d'une solution à même d'aboutir à une sortie de crise en urgence. |
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