Les services de
l'APC de Constantine ont visiblement des difficultés, en ce début de mois de
Ramadhan, pour l'enlèvement de quantités importantes d'ordures ménagères
accumulées dans les quartiers et cités de la ville, résultat d'un surcroît de
consommation de la part des citoyens, empestant l'atmosphère au bas des
immeubles et autour des bacs destinés à les recevoir.
Selon des
habitants des cités surtout celles situées dans la périphérie de la ville des
ponts, à l'instar de Sidi Mabrouk, Ziadia et d'El-Gammas, les ordures et
déchets de toutes sortes restent deux, trois jours sans être ramassées et, avec
la chaleur aidant de cet été, ce qui a pour effet de causer non seulement des
mauvaises odeurs mais aussi de précipiter le pourrissement des ordures
débordant des bacs et éparpillées tout autour. La situation est à peu près
identique au niveau de quartiers, situés plus au centre-ville, comme Bab
El-Kantara ou la cité Emir Abdelkader où les habitants se plaignent également
que les enlèvements en question ne se font pas aussi régulièrement
qu'auparavant. En tout cas et selon les concernés directs, à savoir les
habitants des quartiers eux-mêmes, les autorités municipales font face
manifestement à des difficultés dans la gestion des déchets domestiques. Car et
d'après de précédentes déclarations du maire, il s'agit de plus de 400 tonnes
d'ordures à ramasser par jour, et ce en période hors mois de carême, sachant
que durant ce mois cette quantité atteint le double facilement. Normalement et
en considération de la période propre au mois de Ramadhan, se distinguant par
une «surconsommation» des ménages et des volumes d'ordures, les rotations des
camions de ramassage sont ajustées pour parer aux centaines de tonnes d'ordures
à enlever chaque nuit. Mais apparemment et malgré les moyens de la mairie et
l'apport des microentreprises, dont les contrats ont été renouvelés
dernièrement, la gestion du secteur se fait désirer. Nous avons joint une 1re
fois le vice-président et directeur de l'Assainissement de l'APC de
Constantine, Djamel Dabba, qui nous a promis des détails dans une heure de
temps, mais tous nos essais de le joindre après sont restés vains et sans
réponse.