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La nuit synonyme d'agressions et de vols à Oran-est : Les habitants dénoncent l'éclairage public défaillant

par J. Boukraa

En plus des principales artères, le problème de la défaillance de l'éclairage public se pose dans l'ensemble des communes de la wilaya. Les habitants ne peuvent plus effectuer de déplacements dans certaines zones, notamment la nuit, devenues dangereuses et présentant un véritable risque pour leur vie. C'est le cas, notamment, dans certains quartiers à Oran-est notamment, dans la commune de Bir El Djir comme Hai Ennour, et à la cité 1.400 logements. Durant ce mois de Ramadhan, le soir à partir de 21h30, les fidèles, notamment la gente féminine, pour la prière des ?Tarawih', se constituent en groupes pour pouvoir se rendre à la mosquée. Le soir après le ?f?tour', a indiqué une dame âgée, « nous évitons de nous aventurer pour des visites aux proches ou des achats, de peur de se faire agresser ou d'être cambriolés ». Cette situation accentue le sentiment d'insécurité, auprès des habitants et encourage les malfaiteurs à agir en toute tranquillité. Plusieurs vols d'habitations et d'agressions ont été enregistrés, dans ces quartiers. « Si le nombre de cambriolages d'appartements dans ce quartier ne cesse d'augmenter, c'est en partie à cause de l'éclairage défaillant de la majorité des poteaux, pour ne pas dire tous » soulignent les riverains. Certains riverains et commerçants de ces artères et quartiers se plaignent et n'arrivent plus à trouver d'interlocuteur pour exposer cette situation qui perdure.

« Une fois la nuit tombée, nul n'ose s'aventurer pour des balades, le soir, à la recherche d'un peu de fraîcheur et de détente. Avec un réseau défectueux de l'éclairage public, il serait imprudent de se laisser tenter par une promenade qui peut coûter cher », dira une habitante. La raison principale est que les deux tiers du réseau sont vétustes. En outre, le manque d'entretien et de suivi ainsi que l'absence de contrôle des services concernés et autres actes de vandalisme et de vols sont à pointer du doigt. Si l'éclairage public est absent, automatiquement, il y a agression. Il faut dire que cette situation a fait l'objet de plusieurs plaintes de citoyens d'Oran, à travers différents quartiers, dont les ruelles et accès sont plongés dans le noir, laissant place à l'insécurité qui a contribué à la prolifération de ces actes.