L'homme d'affaires tlemcénien, Mohamed Briksi, qui n'est autre qu'un
ancien joueur du WAT, a été désigné avant-hier président du club par les
actionnaires. Briksi, qui était pressenti pour prendre les destinées du Widad
l'été dernier avant que le conseil d'administration ne jette son dévolu sur Ahmed
Slimani, est connu par le public tlemcénien pour être un fidèle amoureux et
grand défenseur des couleurs du WAT. Même s'il n'a jamais présidé un club par
le passé, Briksi se dit prêt à faire de son mieux pour redorer le blason terni
du club. Voulant sortir le club de la crise, notamment à ce moment crucial de
son histoire marquée par la relégation en division nationale amateurs, l'homme
d'affaires n'a jamais caché sa volonté de prendre les commandes du club. Lors
de sa toute première intervention, il promet de mettre les moyens financiers
nécessaires pour permettre aux Bleu et Blanc de retrouver la Ligue 2 dès la
saison prochaine. Ainsi, et en attendant la confirmation de Tayeb Bouali au
poste de nouvel entraîneur en chef, sachant que l'ancien coach des U21 fait
l'unanimité autour de lui, le nouveau président vise l'union sacrée autour du
club. Pour ce faire, il veut s'entourer de vrais connaisseurs du ballon rond, à
savoir d'anciens joueurs qui apporteront un plus à l'équipe.
Aussi, Briksi s'est-il fixé comme objectif de relancer la formation et
aussi de retrouver l'élite du football dans les plus brefs des délais. Il faut
dire que la désignation de Briksi a été bien accueillie par les supporters de
l'équipe, au moment où certaines sources annonçaient le retour de l'ancien
président, Benchouk où encore l'autre homme d'affaires tlemcénien, Belarbi
Larbi, qui avait auparavant organisé une conférence de presse pour dévoiler son
projet. Côté effectif, la sonnette d'alarme est désormais tirée et les supporters
redoutent une éventuelle saignée au sein de l'équipe, surtout que les cadres
font actuellement l'objet de convoitise. Après le départ, désormais officiel,
du défenseur Rebai à l'ESS, les Chaouti, Kada Benyacine et Boukhari sont sur le
point lui emboiter le pas, d'autant plus que les joueurs en question ont décidé
de ne pas renouveler. C'est également le cas des Sebie, Zenasni et Belarbi, qui
ont bénéficié de leur lettre de libération sans que le club ne puisse profiter
de leurs transferts. En tous cas, l'urgence est signalée du côté du Widad et la
nouvelle direction doit se mettre au plus vite au travail pour tenter de
colmater les brèches.