La présence du MCS en Ligue 2 n'a que trop duré. C'est du moins l'avis
des milliers de fans mouloudéens qui estiment qu'il est temps de mettre fin à
cette léthargie. Le public du MCS exige de la direction de mettre sur pied une
équipe capable de réaliser des résultats à la hauteur des aspirations des fans.
Pour le prochain exercice, le président Bouarara Abdelkader souligne que son
team ambitionne de jouer les premiers rôles et accéder en Ligue 1, la place qui
doit être la sienne après tant d'années de disette. Pour cela, le premier
responsable du club s'efforce à réunir les moyens nécessaires pour atteindre
les objectifs assignés. La première action entreprise est la désignation de
Kada Chikhi comme manager général. Ensuite, les dirigeants ont procédé à la
revue de l'effectif en gardant les cadres et l'éventualité de renforcer le
groupe avec des éléments susceptibles de donner le plus escompté. Dans ce
contexte, on parle de l'arrivée du meilleur buteur de la DNA Ouest, Hamidi
(ex-MB Hassasna) qui revient au bercail, de Bentaleb (ex-ABS), Abdelli
(ex-ABS), Zouari (ex-ESMK), en attendant d'autres recrues. Par ailleurs, pour
le staff technique, les dirigeants du MCS ont jeté leur dévolu sur Mohamed
Mihoubi (ex-entraîneur du RC Arba). Mais selon une source sûre, la démarche du
président Bouarara ne semble pas faire l'unanimité auprès des actionnaires du
club. Ces derniers ont tenu une réunion en l'absence de Bouarara, «pourtant
invité», dira notre source. La situation financière et l'éventualité de mettre
fin aux fonctions de l'actuel président du MCS dans la mesure où il ne
présentera pas son bilan avant la fin du moins de juin, ce sont-là les deux
points débattus par l'assistance. Les actionnaires ont poussé le bouchon un peu
loin en dénonçant les agissements et les changements opérés par le président.
Selon notre source, Bouarara a fait appel à de nouveaux membres, qui ne sont
pas actionnaires, et procédé à l'exclusion de membres du conseil
d'administration.
A présent, le président du Mouloudia reste concentré sur les préparatifs
de l'équipe et a qualifié cette réunion comme «une forme de déstabilisation».