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Pari tenu, pari
gagné. De retour de Cheria où il a procédé à la mise en service d'un forage
d'AEP, le wali déclara tout simplement : « je suis content pour eux », en
parlant des habitants de cette région de l'ouest de Tébessa, depuis de longues
années sevrés d'eau potable et voilà que l'eau coule de nouveau dans leurs
robinets. Autrefois infestée de terrorisme, Oum Khaled, le bien nommé,
alimentera, désormais, toute l'agglomération de Cheria et ses quelque 90 mille
âmes.
Certains citoyens rencontrés sur les lieux se sont dit soulagés, eux qui faisaient parfois des kilomètres pour aller chercher ce précieux liquide, avec des moyens de transports rudimentaires, une brouette ou à dos d'âne. Le forage d'un débit initial de 70 L/s, pourra atteindre les 100 L/s, soit une moyenne de 150 L/j et par habitant. Les conduites réalisées sur plus d'une vingtaine de kilomètres, achemineront de l'eau potable vers Cheria, avec la possibilité de renforcement des quantités distribuées, quotidiennement, selon les responsables du secteur des Ressources en eau présents sur place. Le wali évoqua, également, toutes les contraintes rencontrées pour réaliser ce projet dans un temps de seulement 3 mois. Urgence oblige, une véritable course contre la montre a été engagée, avant l'arrivée de l'été. Et comme d'habitude le volet de l'AEP s'invita dans les discussions. A ce sujet, M. Mabrouk Beliouz rappellera à l'occasion, tous les autres projets inscrits ou en cours de réalisation, le barrage d'Oued Mellague dont la réception est prévue en 2016, le plus grand ouvrage hydraulique de la wilaya (156 millions de m³), les corrections torrentielles de l'autre barrage de Saf-Saf Ouesra (19,5 millions de m3), les 2 forages de type albien dans le sud de la wilaya, pour l'approvisionnement des localités de Bir El Ater, Oum Ali , Negrine?, la mobilisation des eaux de surface par des captages nouveaux. Et pour fermer temporairement ce chapitre, le wali invita les citoyens à rationaliser leur consommation, en soulevant pour l'énième fois, le problème récurrent du déficit chronique qui affecte la wilaya de Tébessa, la sécheresse aidant et autres phénomènes de déperditions et de surexploitation des ressources qui restent, fortement, limitées. |
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