Les
ex-commerçants du souterrain du 1er Novembre ont organisé un rassemblement hier
devant le cabinet du wali pour protester contre « le revirement » des autorités
de la mairie concernant les 96 locaux sis à l'unité de voisinage (UV) n°16 à
Ali Mendjeli, qui leur avaient été attribués auparavant, puis refusés tout
dernièrement.
Selon leur représentant, M. Djemaa B, après
l'incendie du 10 avril passé, qui a complètement ravagé les 106 locaux
commerciaux situés au souterrain de la place du 1er Novembre, en plein
centre-ville, une réunion a regroupé autour du chef de la daïra, le chef de
cabinet du wali, des représentants de l'APC ainsi que les commerçants
concernés. « Au cours de la réunion, décision a été prise de nous transférer à
l'UV 16 à la nouvelle ville de Ali Mendjeli, avec proposition de 96 locaux
comme compensation pour nous permettre de continuer notre activité », nous dira
notre interlocuteur, avant de poursuivre que « le problème a été ainsi réglé grâce
à cette proposition de Ali Mendjeli, pour 96 locaux, et pour les 10 autres
commerces à Massinissa (El Khroub) et à Hricha Amar (Ain S'mara) ». Et
d'ajouter que « nous avons visité les locaux proposés et les avons acceptés.
Car il s'agit d'espaces valables pour le commerce, à savoir avec rideaux et
donnant sur la grande route, donc bien situés et que nous avions considéré
alors comme une solution satisfaisante, n'attendant en conséquence que la
finalisation des procédures administratives pour nous y installer.
Malheureusement, nous avons appris récemment, soit deux mois après, qu'il n'en
est rien et qu'en vérité, les 96 locaux de l'UV 16 à Ali Mendjeli ne sont pas
pour nous, et alors on nous a proposé à la place 106 locaux très mal situés
derrière les bâtiments, ressemblant plutôt à des caves et en tout cas non
valables pour une activité commerciale ». Notre interlocuteur poursuit : «
devant pareille volte face, incompréhensible et dont les raisons nous
échappent, nous avons décidé d'organiser ce rassemblement pour alerter le
premier responsable de la wilaya, sollicitant son intervention pour trouver une
solution satisfaisante ». Et de réclamer, dans ce sillage, de deux choses
l'une, « ou bien on nous cède les 96 locaux susceptibles de faire de vrais commerces
de l'UV 16 à Ali Mendjeli, ou alors nous voulons retourner à nos espaces du
souterrain en exigeant le démarrage des travaux de réhabilitation illico presto
». Les protestataires ont été reçus par le chef de cabinet du wali qui leur a
promis d'étudier le dossier dès cet après-midi avec le maire et de leur donner
une réponse juste après.