La question de l'entraîneur a été tranchée avec la désignation officielle
du coach Kamel Mouassa à la tête de la barre technique par les responsables du
CSA. Ce choix aura fait l'unanimité auprès des dirigeants et des fans du club.
«C'est un retour au bercail. J'ai tout finalisé avec les dirigeants, même s'il
reste quelques détails à régler dans les plus brefs délais», aura souligné
l'entraîneur guelmi. A propos de l'effectif, le revenant Mouassa assure qu'il
tiendra une séance de travail avec les dirigeants pour débattre de la
situation. «Il y a une ossature que j'ai laissée et qui est toujours en place.
On va discuter de la promotion de quelques jeunes, les joueurs libérés et éventuellement
la liste des nouvelles recrues en fonction des besoins. Pour cela, j'ai
l'avantage de connaître tous les joueurs, ce qui va me faciliter la tâche dans
ce volet», dira-t-il avant d'ajouter : «Nous allons provoquer une autre réunion
pour tracer la feuille de route, fixer la date de la reprise et le plan
d'action pour la nouvelle saison''. Ainsi donc, Mouassa a repris du service en
tenant une réunion de travail avec le président du CSA, Baghor Merouane, son
vice-président et principal bailleur de fonds, Saâdoun Mohamed, le manager
général Lahouari Benamar, le nouveau conseiller du président du CSA, Abdennour,
ainsi que les deux entraîneurs des U 21 et U 18, Kendouci et Belhadj
Abdelghani. Notons également la présence de Dob Fodil et Bekkat Mahieddine,
coordinateur des jeunes. Par ailleurs, les responsables du CSA ont également
évoqué cet éternel conflit avec la SSPA. Un conflit qui risque, selon eux, «de
déboucher sur de fâcheuses conséquences» en raison du désengagement flagrant
des actionnaires, et plus particulièrement du conseil d'administration, qui ne
se soucient guère de l'avenir du club. Mohamed Saâdoune, plus connu sous le
pseudonyme de Moumouh, le bailleur de fonds de l'ASMO, exige l'ouverture du
capital de la SSPA/ASMO pour une meilleure gestion de l'équipe professionnelle.
Moumouh a menacé de présenter sa démission «car, dit-il, je ne peux pas
travailler dans le flou». En somme, la situation n'inspire guère à l'optimisme,
où supporters et dirigeants interpellent les autorités locales, à leur tête le
wali d'Oran, pour intervenir quant à l'ouverture du capital qui demeure aux
yeux des responsables du CSA «la seule issue pour permettre à l'ASMO de
s'aligner sur les autres clubs». Moumouh estime qu'il est temps d'entamer les
démarches nécessaires pour trouver les ressources financières suffisantes pour
mettre fin à cette crise qui perturbe à chaque fois la bonne marche du club,
même si du côté de la SSPA/ASMO, on laisse croire qu'il n'y a aucun conflit et
qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer. Toutefois dans le camp des supporters,
l'inquiétude est grande quant à l'avenir du club. En tous cas, Saâdoun Mohamed
est catégorique en exigeant de poursuivre sa mission de principal bailleur de
fonds à l'ASMO par l'ouverture du capital. La prochaine entrevue avec El Morro,
le président du CA de la SSPA/ASMO, sera décisive. «Les actionnaires refusent
de collaborer, c'est la réalité du terrain. Nous sommes prêts à relever le défi
pour peu que de travailler dans la légalité. Je crois que nous avons prouvé
notre bonne volonté envers le club et tenu nos engagements», conclura t-il.