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Nouvelle tension à l'APC DE CONSTANTINE

par A. Mallem

C'est véritablement le clash qui est intervenu entre les syndicats UGTA et SNAPAP de l'APC et le secrétaire général de l'APC de Constantine, au point que les représentants des travailleurs ont été amenés à réclamer le départ de ce fonctionnaire.

Dans un communiqué diffusé hier, dont nous avons été destinataire d'une copie, les syndicalistes ont accordé un délai de 48 heures aux responsables concernés pour satisfaire leur demande «avant que les choses ne prennent une autre tournure», ont-ils menacé. Rencontrés hier matin au siège de la commission des oeuvres sociales, située dans l'enceinte du marché des Frères Bettou, les secrétaires généraux des deux syndicats, M. Sehali Mohamed-Salah pour l'UGTA et Mansouri Mohamed-Nadjib pour le SNAPAP, nous ont expliqué tous les griefs qu'ils tiennent contre le secrétaire général de l'APC, M. Bettine Nadir.

C'est le premier nommé qui a commencé en expliquant que la plateforme de revendications des travailleurs que les deux syndicats ont présentée de concert au président de l'APC le 26 mai dernier a été acceptée par le maire, sauf en ce qui concerne le départ du secrétaire général de l'APC qui a été exigé par l'immense majorité des travailleurs, à cause des entraves qu'il dresse chaque fois devant l'aboutissement des dossiers lourds, comme celui de l'organigramme qui lui avait été envoyé par le wali il y a maintenant une année pour application et celui des œuvres sociales. «Lorsque nous lui avions demandé pourquoi il s'oppose à l'application de l'organigramme, M. le Secrétaire général a répondu qu'il faut attendre la destitution ou l'expiration du mandat de l'actuelle APC, a affirmé M. Sehali, tout en signalant que dans l'organigramme en question, il y a tout juste une cinquantaine de postes qui sont pourvus, le reste, plus de 340 postes, restant à pourvoir, à tous les niveaux, et que la masse des travailleurs qui ouvrent droit légitimement à des promotions internes attend avec impatience cette évolution dans la gestion des carrières». M. Mansouri du SNAPAP le relaye en évoquant le dossier des oeuvres sociales qui demeure bloqué par le secrétaire général, dénonce-t-il, alors que la nouvelle commission ad hoc qui gère ce secteur, mise en place par les deux syndicats, avait obtenu son agrément en mars 2013. «Et ce sont les travailleurs qui sont pénalisés par ce blocage», dira le délégué du SNAPAP en soulignant qu'à la base de tous les problèmes qu'endurent aujourd'hui les 4.200 travailleurs de la commune pour l'obtention de leurs droits socioprofessionnels se trouve le secrétaire général de l'APC. «Et c'est pourquoi tous les travailleurs, sans exception, exigent aujourd'hui son départ», a conclu M. Mansouri.

Pour notre part, nous avons essayé durant toute l'après-midi d'entrer en contact avec M. Bettine. Sans obtenir de résultat.