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Ali Mendjeli: Des stations de taxis qui se font attendre

par Abdelkrim Zerzouri

Attendues depuis des mois par les habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli, les nouvelles stations de ??taxis service'' prennent forme lentement, difficilement. « 22 arrêtés déterminant les nouvelles stations à travers plusieurs quartiers de la nouvelle ville Ali Mendjeli ont été signés, ces derniers jours, par la municipalité d'El-Khroub, mais on semble encore tergiverser pour passer à l'acte et aménager ces espaces », nous a indiqué hier M. Mahcen, le responsable du syndicat des taxieurs (Unact). Tout reste, donc, à l'état « d'encre sur papier », laissant les habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli dans l'embarras. Les usagers déplorent le fait qu'« il n'existe que deux stations de ?taxis service' au niveau de cette grande agglomération, dont l'expansion urbanistique s'étend à un rythme effréné, contraignant les nouveaux locataires installés dans de lointaines Unités de voisinage (UV) (n°18, n°19 et bientôt le n°16) à prendre des correspondances pour rejoindre les deux stations en question. « Pour prendre un taxi vers Constantine, on est obligé de passer par des clandestins qui nous transportent vers l'une des deux stations en activité. Pareil pour le retour vers les domiciles, les taxieurs nous déposent près des stations et l'on doit encore courir pour trouver un clandestin qui assure la liaison avec les quartiers lointains », se lamentent des habitants des UV n°18 et n°19. Ajoutant que « des bus font bien des rotations au niveau du circuit qui passe par les deux stations de taxis, mais ils ne règlent pas pour autant la problématique ». En parallèle, la nature ayant horreur du vide, des stations informelles exploitées par des taxis réguliers et d'autres clandestins ont vu le jour un peu partout, assurant des liaisons vers Daksi, Aïn S'mara et El-Khroub, en sus du circuit intra-muros. Le syndicat des taxieurs précise, de son côté, que cette revendication de la création de nouvelles stations pour les taxis service est assez ancienne, « on l'a soumise aux autorités il y a plusieurs années lorsqu'on a constaté que la demande devenait forte avec l'arrivée de nouveaux locataires », indique-t-on. Hélas, le dossier traîne encore jusqu'à nos jours. Le processus est, toutefois, enclenché à la suite des récentes réunions avec la commission technique de la municipalité, des réunions qui ont abouti au choix de 22 sites pour l'implantation de nouvelles stations à Ali Mendjeli. « Il ne reste que la pose de plaques dans les nouveaux emplacements », assure M. Mahcen. Est-il si compliqué que cela de poser des plaques au sol ? « Allez savoir », raille notre interlocuteur qui promet de procéder, lui-même, et sur son propre compte, à cette pose de plaques si les choses restent à ce stade. Au niveau de la ville d'Ali Mendjeli, indiquent des taxieurs, les usagers demandent l'ouverture de stations supplémentaires pour desservir les quartiers de l'agglomération urbaine ainsi que les villes de Constantine, El-Khroub, Aïn S'mara et autres pôles urbains à l'enseigne de Sidi Mabrouk, Djebel Ouahch, Daksi, la cité Massinissa d'El-Khroub. Aussi, l'on souligne dans ce contexte la nécessité primordiale de l'ouverture de nouvelles stations de taxis service pour relier les universités 2 et 3, situées dans l'agglomération d'Ali Mendjeli, où le flux des déplacements devient de plus en plus imposant.