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Aïn El-Turck : Des riverains revendiquent la restauration de la voirie

par Rachid Boutlélis

Le déplorable état de la chaussée des ruelles de la partie basse des localités côtières du chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck suscite beaucoup de consternation chez les riverains, qui ne cessent de revendiquer leur restauration. Selon le constat établi sur le terrain, hormis celle de Trouville, qui a été choisie comme localité pilote, trois années auparavant, les autres zones longeant la mer ont été ignorées par les opérations de restauration de la voirie. La rue Beau Séjour, entre autres, qui traverse les localités de Bouiseville et de Paradis-Plage, a fait, quelques mois plus tôt, l'objet d'un décapage en vue de sa réhabilitation. Cependant, les travaux qui ont été entrepris n'ont malheureusement pas été achevés pour des raisons occultes et ce, au grand dam des habitants. « Cela fait des années que nous attendons en vain une éventuelle opération de restauration de la voirie de notre lieu de résidence. Nous nous interrogeons sur les raisons de notre marginalisation par rapport aux autres zones de la commune d'Aïn El-Turck, qui, par contre, ont été ciblées par des travaux d'aménagement urbain », se sont insurgés des riverains de la rue Beau Séjour abordés par le Quotidien d'Oran. Dans ce même registre, il importe de noter également le courroux des usagers de la route de la corniche supérieure, qui dénoncent le pitoyable état de la chaussée sur une distance de plus de 200 mètres, à proximité du lieudit Aïn Khadija, sur le territoire de la municipalité de Mers el-Kébir. Sa réhabilitation figurait pourtant dans le projet de grande envergure ayant nécessité un montage financier de 50 milliards de centimes, qui a ciblé la route de la corniche supérieure.

L'absence de l'éclairage public est aussi dénoncée par les usagers de cet axe routier serpentant au pied de la montagne Murdjadjo, essentiellement constitué de dangereux virages en épingle à cheveux.

En effet, les automobilistes qui empruntent cette route à la tombée du soir sont dans l'obligation d'allumer les phares de leurs véhicules pour distinguer l'amorce des virages. « Je ne vous cache pas que j'évite d'emprunter cette route à la tombée du soir. C'est dangereux avec l'absence de l'éclairage public sans compter l'éventuelle surprise des sangliers, qui se déplacent en groupe de nuit dans cette zone », a commenté un automobiliste demeurant à Bouiseville. Des déclarations similaires ont été formulées à ce propos par nombre d'autres usagers, qui empruntent régulièrement le réseau routier de ladite daïra.