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Pour le
baccalauréat 2015, c'est le grand retour du mérite et des capacités des
candidats à réussir cette épreuve, sésame pour l'entrée à l'Université. Au
total, ils sont 657.026 candidats, en hausse de 23%, par rapport à 2014, à
entamer, dès ce dimanche, le grand examen de la vie de tout élève. Pour autant,
cette année, «il n'y aura pas de Bac au rabais», avait annoncé la ministre de
l'Education nationale, Nouria Benghebrit. Certes, elle a rassuré les candidats,
en affirmant, que les épreuves seront tirées du programme scolaire, mais, elle
a expliqué que le Bac 2015 sera soumis, à plus de rigueur et de fermeté. Mieux,
Benghebrit, qui a bataillé, toute l'année, pour pacifier le front syndical, a
fait des examens de fin d'année scolaire, l'autre grand objectif de son
programme de réforme de l'Ecole algérienne. Et, elle le dit : «Cette année,
l'examen ne sera pas au rabais». Mme Benghebrit a, ainsi, annoncé la couleur en
affirmant sa détermination de faire de l'examen du baccalauréat, «un examen de
référence». Quelque 657.026 candidats doivent passer cet examen, entre ce
dimanche et jeudi, dont 450.374 sont des candidats scolarisés et 206.652
candidats libres, selon les chiffres de l'Office national des examens et
concours (Onec).
Pour cette année, il y aura, par ailleurs, 3.718 candidats issus des écoles privées et 2.593 candidats de centres de rééducation (prison). Par ailleurs, le ministère de l'Education nationale a affirmé que le système du «seuil» ou la «ataba» ne sera pas appliqué cette année, et, selon les différentes déclarations de la ministre, cette éventualité a été, désormais, supprimée du «lexique» du ministère. Les épreuves du baccalauréat 2015 «se dérouleront conformément, aux mesures prises, les années précédentes. Le candidat aura 2 sujets au choix et bénéficiera de 30 mn supplémentaires, au temps réglementaire», avait annoncé la ministre lors de la Conférence nationale des directeurs de l'Education des wilayas. Et, elle avait, également, affirmé que le Bac-2015 se déroulera, normalement, sans «ataba» et les épreuves porteront sur le programme dispensé durant l'année scolaire, certes tronqué par les grèves à répétitions, des différentes catégories de personnels de l'Education nationale. Et, pour dissiper les appréhensions des candidats, après avoir déclaré que le Bac 2015 ne «sera pas au rabais», elle a indiqué, au cours de cette même conférence que les sujets d'examen seront «abordables pour l'élève moyen ayant suivi, régulièrement, ses cours.» Pour autant, elle a donné un aperçu sur la surveillance de l'examen qui sera, cette année, encore plus stricte et serrée, en appelant ceux chargés de l'encadrement de l'examen à «la vigilance». Globalement, pour cette session du Bac 2015, la ministre de l'Education nationale a mis en garde contre la fraude. Dans une déclaration à la Radio nationale, sur le déroulement de cet examen, elle a souligné que «si la fraude est avérée les procès-verbaux vont être individualisés au niveau des classes», et a conseillé aux élèves candidats à la fraude qu'il «vaut mieux repasser son bac que d'être frappé de sanctions de 3 à 5 ans, pour le candidat scolarisé et 10 ans pour le candidat libre». Sur la note ouvrant, aux candidats, la porte de l'Université, elle a rappelé que «une moyenne de 10/20 reste, toujours un minimum exigé pour accéder à l'Université». Par ailleurs, la question d'une seconde session du Bac, une session de rattrapage, reste toujours une option sur la table. Cette question, selon la ministre, sera examinée lors de la Conférence nationale, qui sera dédiée à l'évaluation de l'Enseignement secondaire, prévue au mois de juillet prochain. L'annonce des résultats du baccalauréat 2015 est prévue le 10 juillet. Le taux de réussite de la session 2014, émaillée par le scandale de «la triche», a été de 45,01%. |
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