
Après le succès
éclatant obtenu en 2014 de l'opération de solidarité «Iftar sur la route»,
menée durant le mois de jeûne, la sûreté de wilaya d'Aïn Témouchent a décidé de
relancer l'expérience encore une fois, cette année. Elle va, dès le premier
jour du mois sacré, offrir un f'tour aux automobilistes qui n'auront pas pu
arriver chez eux à temps pour la rupture du jeûne, a indiqué une source proche
de la cellule de communication de ce corps constitué. Une louable initiative
pour un iftar collectif qui sera, encore une fois, très bien accueillie par les
citoyens. Tout se passera sous un chapiteau (khaïma) qui sera dressé sur la RN
2, (axe routier reliant la wilaya d'Oran) sur la sortie est de la ville d'Aïn
Témouchent. Cela permettra aux automobilistes de se reposer et rompre le jeûne
puis poursuivre tranquillement la route. Les services de la police de la
sécurité routière ont remarqué qu'à l'approche de l'heure du f'tour, les
automobilistes appuient excessivement sur l'accélérateur sans tenir compte du
code de la route et en enfreignant les appels à la prudence. Leur but est de
rentrer vite à la maison, déjeuner en famille à l'heure du f'tour, mais faisant
fi des règles de bonne conduite. Plusieurs accidents sont d'ailleurs recensés
durant ce moment. «Si lors du Ramadhan 2013, la police nous avait offert des
dattes et des bouteilles d'eau, l'année dernière, à l'heure du f'tour, se
rappelle Ali, un Bénisafien qui exerce au sud du pays, on a eu droit à un repas
complet avec dattes, hors-d'œuvre, chorba, plat principal, fruits, limonade et
même du qalb ellouz». Et d'ajouter que le repas s'était déroulé dans une
ambiance conviviale et joyeuse. La prévention a toujours été le cheval de
bataille de la DGSN. Et avec l'organisation d'une telle initiative, au niveau
des axes routiers importants, la sûreté de wilaya espère diminuer le nombre des
accidents qui endeuillent les familles. Ainsi, la «khaïma de l'iftar collectif»
fait non seulement partie de tout un programme tracé, à l'image du «Plan bleu»,
pour éviter les drames de la route mais est aussi un maillon de la chaîne de la
politique de solidarité de ce corps de sécurité.