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Poursuivant ses sorties sur le terrain, pour des inspections inopinées, dont celle-ci, relative à des projets de réalisation d'établissements scolaires, des lycées notamment, le wali de Médéa, M. Brahim Merad, était, mercredi dernier, dans les daïras de Béni Slimane, Souagui, Berrouaghia et Ouzera. Une visite ayant ciblé, donc, des infrastructures du secteur de l'Education, car elle entrait dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire 2015-2016, et à l'issue de laquelle le wali de Médéa dira, dans une déclaration à la presse : « A travers ce que nous venons de voir et de ce que nous avons déjà vu, auparavant, dans les trois autres daïras (El-Azizia, Aïn Boucif et Sidi Naâmane) concernées par la réalisation de lycées, je peux vous dire que le secteur de l'Education, dans la wilaya de Médéa, dont, plus précisément, sa partie-est, bénéficiera d'une véritable bouffée d'oxygène, en matière d'accueil pédagogique dans le cycle secondaire, plus particulièrement. Ceci dans la mesure où les travaux des trois projets de lycées, que nous venons d'inspecter, aujourd'hui et ceux des trois autres, inspectés auparavant, ont atteint des taux d'avancement très appréciables qui tournent autour de 75 à 85%. Ce qui nous permettra d'avoir, dès la prochaine rentrée scolaire, six nouveaux lycées, respectivement, à Berrouaghia, Souagui, Bouskène, Meghraoua, Ouled Maâref et Khems Djoumaâ. » Accompagné du P/APW, M. Abdelkader Chekkou, des directeurs des Equipements publics (DEP) et de l'Urbanisme et de la Construction (DUC) ainsi que des autorités locales, civiles et militaires, M. Brahim Merad entamera sa tournée dans la commune de Bouskène, daïra de Béni Slimane, 63 km au sud-est de Médéa, où il inspectera les travaux de réalisation d'un lycée 1000/300 composé de vingt salles de classes et d'un internat. Un établissement scolaire qui coûtera, au Trésor public, une enveloppe financière totale de près de 33 milliards de centimes. Atteignant, actuellement, un taux d'avancement des travaux de 67%, cet établissement sera réceptionné, après un léger glissement par rapport aux délais impartis, au plus tard, un mois après la rentrée scolaire de septembre prochain. Dans le chef-lieu de cette même daïra de Béni Slimane, M. Brahim Merad procèdera, ensuite, à l'inauguration d'une laiterie privée qui est opérationnelle depuis tout juste une semaine. Propriété d'un investisseur privé de la commune de Béni Slimane, cette laiterie emploie vingt travailleurs et « tire », pour ses premiers jours d'essai, 1.000 sachets de lait, quotidiennement. Une production qui sera, cependant tributaire de la quantité de lait qui sera collectée auprès des producteurs de la région. L'occasion pour le directeur des Services agricoles (DSA) de la wilaya de Médéa, M. Mustapha Bennaoui, de conseiller au propriétaire de cette laiterie privée, de « désigner un animateur qui sera chargé d'aller vers les producteurs et non l'inverse, concurrence oblige, en les incluant dans un circuit réglementé (cartes de producteurs-livreurs, contrats avec la laiterie?). Dans le chef-lieu de daïra de Souagui, 65 km au sud-est de Médéa, il a été inspecté les travaux de réalisation d'un lycée 800/200 dont le taux d'avancement tourne, aujourd'hui, autour de 80% et qui sera réceptionné dans les délais impartis, soit pour la prochaine rentrée scolaire. Un établissement secondaire qui coûtera une enveloppe financière totale de 35 milliards de centimes. Toujours à Souagui, M. Brahim Merad inspectera les travaux de réalisation d'une polyclinique, sur le site de l'ancien dispensaire, devenu trop exigu et qui, de surcroît, tombait en ruines d'où la décision de le démolir. Une future polyclinique dont le taux d'avancement des travaux est, aujourd'hui, de 80%. Dans le chef-lieu de daïra de Berrouaghia, 27 km au sud-est de Médéa, la délégation inspectera les travaux de réalisation d'un autre lycée 800/200 dont le taux d'avancement atteint, aujourd'hui, les 75% , sa réception étant prévue pour cette prochaine rentrée scolaire. Une infrastructure scolaire, pour le cycle secondaire, qui coûtera une enveloppe financière totale de près de 36 milliards de centimes. A Berrouaghia, toujours, il a été inspecté les travaux de « réhabilitation » de 40 locaux commerciaux, situés à la sortie-nord de la ville, qui étaient abandonnés depuis des années car n'ayant pas trouvé preneurs. A leur pace, ce sera le nouveau siège de la Sûreté de daïra de Berrouaghia. Une visite d'inspection qui prendra fin, dans le chef-lieu de daïra d'Ouzera, 10 km au sud-est de Médéa, plus précisément sur le site de réalisation du futur pôle universitaire, d'une capacité d'accueil pédagogique de 8.000 places et 4.000 lits pour l'hébergement. Là, M. Brahim Merad insistera, auprès des responsables de ce projet, pris en charge par une entreprise turque (SKN), pour que « au moins, le bloc d'hébergement soit livré à la prochaine rentrée universitaire », tout en attirant l'attention de ses interlocuteurs pour que « la qualité ne doit, en aucuns cas, pâtir de l'accélération des travaux. » Une insistance, de la part du wali, qui résulte du fait que l'Université Dr Yahia Fares de Médéa s'apprête à accueillir des centaines de nouveaux bacheliers, issus de la session de juin 2014, venant des daïras les plus éloignées du chef-lieu de wilaya comme Aïn Boucif, Chellalet El-Adhaoura, El-Azizia, Tablat, Ksar El-Boukhari, Chahbounia, Souagui? et qui doivent être pris en charge, en matière d'hébergement, par la direction des ?uvres universitaires de la wilaya de Médéa. Un problème, pour la résolution duquel, les responsables de cette entreprise turque ont donné des assurances fermes à M. Brahim Merad qui nous dira, cependant, à la fin de la visite sur ce site : « Quoiqu'il en soit, nous avons déjà mis en place, par précaution, un ?Plan B' pour permettre à la prochaine rentrée universitaire de se dérouler dans de bonnes conditions, aussi bien pour le côté pédagogique que pour celui de l'hébergement. » |
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