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L'amélioration de l'enseignement, dans le
cycle primaire, va concentrer l'essentiel des prochaines réformes, «car ce
cycle est à la base du système éducatif national», a annoncé hier, mardi, la
ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, qui a donné à Mila le
coup d'envoi de l'examen de passage à la 1re année du cycle moyen.
Elle a expliqué, à la Radio nationale, que lors du dernier conseil des ministres, au cours duquel elle avait fait le point de la situation de son département ministériel, à la veille des examens de fin de cycles, le Président Bouteflika a décidé d'accorder un budget supplémentaire pour améliorer la situation des écoles primaires. Celles-ci constituent, en fait, 72% des infrastructures du secteur de l'Education nationale, a-t-elle précisé. «La décision du chef de l'Etat, d'accorder un budget supplémentaire au cycle primaire est un soutien à cette stratégie d'amélioration des conditions de scolarité, dans le primaire,» a estimé la ministre. «Le cycle primaire a besoin de plus de précision, dans la définition des responsabilités entre les secteurs de l'Education et des Collectivités locales». Une commission mixte, relevant des deux ministères, a été installée aux fins «d'examiner les mesures à prendre pour régler le problème de la réfection des écoles afin de les rendre plus conformes aux besoins des élèves, et ce, en vue d'améliorer les résultats, dans ce cycle», a souligné Mme Benghebrit. Actuellement, le cycle primaire compte, exactement, selon la ministre de l'Education nationale, 18.200 écoles, «il faut, donc, donner de l'importance à ce cycle». «Il faut que l'enseignement soit amélioré dans le cycle primaire, pour que l'élève puisse intégrer les cycles moyen et secondaire, dans les meilleures conditions», a-t-elle insisté, indiquant que l'année 2017 a été définie pour «la généralisation de l'enseignement préparatoire». La ministre de l'Education a, ainsi, réaffirmé la décision de rendre obligatoire et de généraliser l'enseignement préparatoire, car il représente «plus de justice, devant l'école, entre toutes les régions du pays, comme il met fin à la discrimination entre les élèves qui ont reçu une formation préparatoire à l'entrée en 1re Année primaire et ceux qui ne l'ont pas eue, pour diverses raisons». Par ailleurs, sur l'examen de fin de cycle primaire, Mme Benghebrit a indiqué qu' «il va nous aider à faire la comparaison des résultats obtenus par les élèves», rappelant la suppression de l'examen de rattrapage pour ce cycle (ou une seconde session) «car elle n'a rien apporté de concret. Nous avons constaté que la plupart des élèves réussissent cet examen, au 1er tour». En 2014, plus de 80% des élèves de fin de cycle primaire ont réussi cet examen, a rappelé la ministre, qui a confirmé que les résultats de 2015, pour cet examen seront communiqués, le 18 juin prochain, du fait que les corrections «se feront en 15 jours», a-t-elle ajouté. Pour le cycle moyen, les épreuves du BEM se dérouleront du 14 au 16 juin, et les résultats seront affichés le 4 juillet prochain. A la fin de ce cycle, qui est le dernier palier de l'enseignement obligatoire, en Algérie, «l'élève pourra aller vers trois cycles: l'Enseignement secondaire, l'Enseignement professionnel ou la Formation professionnelle, selon les résultats obtenus. Ce qui assure à l'élève une continuité dans l'enseignement», a, encore, expliqué Mme. Benghebrit. Pour cette année scolaire, 648.572 élèves ont passé les épreuves de fin de cycle primaire dans 3.366 centres d'examen, à l'échelle nationale. Tout élève qui obtiendra un 5/10 comme moyenne générale, à la fin de l'année, sera admis en 1re Année du cycle moyen. |
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