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Cité «1.063 logements location-vente» : Le ras-le-bol

par Sofiane M.

La dégradation du cadre de vie, dans la cité ?1.063 logements location-vente' et celle des ?260 logements LSP/AADL' a atteint, désormais, un seuil intolérable. «Ces deux cités sont parmi les rares, dans toute cette zone, qui restent sans espaces verts, ni aires de jeux pour les enfants, alors que l'éclairage public est défectueux en raison, notamment, de la mauvaise qualité des installations. Les poteaux sont rouillés et nombreux se sont écroulés. La chaussée est truffée, depuis des années, de nids-de-poule et autres crevasses», dénonce le président de l'Association ?1er novembre 1954' de la cité ?1.063 logements AADL'. Et d'enchaîner : «nous avons un chantier d'un parking à étages qui est abandonné depuis 2006 et qui constitue une menace permanente pour nos enfants. Nous avons contacté, à nombreuses reprises, les autorités locales et en particulier la commune de Bir El Djir, pour clôturer cet espace, mais en vain. A quelques mètres de ce chantier, il y a une crèche délaissée depuis près de 5 ans, suite à la découverte de graves malfaçons dans les travaux de construction. Les autorités locales sont au courant de cette situation mais rien n'a été fait, à ce jour, en dépit de nos plaintes récurrentes pour trouver une solution à ces carcasses abandonnées». Le président de l'Association a, surtout, dénoncé le «mépris affiché par certains responsables locaux» qui semblent, selon ses propos, se soucier, peu, du bien-être des citoyens. Il précise que le seul projet réalisé dans cette zone a été l'aménagement d'un petit stade, il y a quelques années. «Ce terrain combiné se trouve, aujourd'hui, dans un état déplorable. Nous demandons des travaux de réhabilitation, en urgence, pour ce terrain», déclare le président de cette association. Des habitants de cette cité réclament, par ailleurs, une meilleure prise en charge, par l'AADL, de leurs immeubles qui commencent à s'effriter, par manque d'entretien. Ils dénoncent, notamment, le manque de transparence quant à la destination des charges versées, mensuellement, à cette agence. Les habitants de cette cité avaient adressé, en 2012, une requête, au ministère de tutelle, pour réclamer l'ouverture, en urgence, d'une enquête pour «mettre toute la lumière sur les causes de la dégradation du cadre de vie, dans cette cité, réceptionnée fin-novembre 2005», rappelle-t-on.

Des représentants des habitants s'étaient déplacés, à plusieurs reprises, à la direction de cette agence pour soulever ces problèmes, mais sans suite. Les habitants sont, surtout, excédés par les pannes fréquentes des ascenseurs : appareils indispensables pour les locataires occupant les étages supérieurs des tours qui en comportent 16.