Le Salon national du microcrédit, organisé à l'occasion de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe» et qui se tient du 23 au 30 mai au palais de la culture Al Khalifa sous le thème «Le microcrédit, dispositif pour la promotion du patrimoine national», a été inauguré, hier, par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, avec près d'une centaine de participants venus de l'ensemble des wilayas du pays. La ministre devait présider à la signature d'une convention entre l'Agence nationale du microcrédit (Angem) et le ministère de la Pêche, qui a été reportée pour une date ultérieure en raison de l'absence du 1er responsable du département de la Pêche, selon la cellule de communication de l'agence. D'après les explications données par cette dernière, l'accord en question devait étendre les missions de financement de projets de l'Agence de développement social (ADS), au secteur également de la pêche.

La ministre a passé pratiquement toute la matinée à visiter tous les stands des opérateurs exposant leurs produits divers (dinanderie, céramique, bijoux, poterie, habillement traditionnel, etc.). Tous les produits sont également offerts à la vente avec cependant des exceptions concernant certains opérateurs qui déclarent travailler sur commande, et que les produits exposés sont en vérité déjà vendus et qu'ils sont donnés juste à voir, à l'instar d'un peintre de Ghardaïa spécialisé dans les tableaux faits à partir de sable. La ministre Mounia Meslem a présidé, dans l'après-midi, l'ouverture d'un séminaire sur la femme rurale au CNFPH, qui s'inscrit dans la stratégie nationale d'intégration et de promotion de la femme, qui a été initié par le secteur de la solidarité pour la période (2010-2014) et qui consacre un volet important au rôle économique des femmes des zones rurales. A ce titre, on nous apprend à la cellule de communication qu'une commission, composée de treize ministères et plusieurs organismes, a été installée pour la mise en œuvre et le suivi d'un programme de promotion de la femme rurale et d'en faire le point, conclut-on.