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La Caisse nationale des retraites ne connaît pas de difficultés, elle
s'autofinance même.
Le DG de la Caisse nationale des retraites (CNR), Hassan Tidjani Haddam, a fait, hier, le point sur la situation financière de la CNR, sur son fonctionnement ainsi que sur des questions intéressant les retraités. L'hôte du ?Forum d'El-Moudjahid' en présentant un exposé sur cette caisse, a assuré que la CNR ne connaît «aucune difficulté financière et arrive à s'autofinancer», grâce aux cotisations des salariés et autres fonctionnaires. Et ce, contrairement aux thèses évoquant une imminente faillite de la CNR en raison du non-paiement des cotisations par nombre d'employeurs. Reconnaissant que la Caisse est passée par une période difficile, durant les 10 dernières années, son DG soulignera qu'aucun recours n'a été fait pour utiliser l'argent du Fonds national de réserve des retraites (FNRR) pour payer les retraités, et ce, depuis la création de ce fonds, en 2006, avec pour but d'assurer pérennité et viabilité du Système national des retraites. Le conférencier a indiqué, dans ce même sillage, que la CNR dépense la somme de 77 milliards de DA, en chaque fin de mois, représentant les pensions de 2,6 millions de retraités, à travers le territoire national. Le système de retraite qui a connu plusieurs modifications (1983, 1984, 1996, 1997 et 2000), «devra aussi connaître de nouveaux changements, afin de le perfectionner au mieux» a indiqué le conférencier. Le conférencier a, aussi, fait part de l'effort fait par la CNR pour se rapprocher, autant que possible, de la population des retraités. Mis à part les missions de gérer les pensions et allocations de retraite des retraités et ayants-droit ainsi que d'assurer le recouvrement des cotisations, la CNR s'est investie, également, dans la communication et dans la prise en charge des doléances des retraité en leur assurant une information continue, sur toutes les questions les concernant en leur prodiguant une assistance pour les déplacements des retraités, particulièrement malades. La CNR a même eu le mérite d'innover, en mettant, en place des cellules pour communiquer en Tamazight (dans toutes ces variantes) avec les retraités parlant cette langue. Il y a lieu de rappeler qu'une rencontre ayant pour thème « la communication institutionnelle en Tamazight» a été organisée, dans la semaine, par la CNR en collaboration avec le haut Commissariat à l'Amazighité (HCA) pour l'apprentissage de cette langue aux chargés d'accueil, au niveau des Agences de la CNR. Des retraités, présents sur les lieux de la conférence, se sont montrés inquiets du taux de majoration de la retraite de cette année qui a été en- deçà de leurs espérances. Le conférencier répondra que le taux d'augmentation de 5% de cette année (alors qu'en 2014 il a été de 12%), a été décidé suivant des paramètres qui sont la pérennité de la CNR, la situation financière, l'équilibre financier et le pouvoir d'achat du retraité ainsi que par rapport au taux d'inflation. Il ajoute que cette décision est prise par le ministère sur proposition du conseil d'administration de la CNR, composé de représentants de l'UGTA et de la Fédération des retraités (FNTR). Une réponse qui n'a pas convaincu. Au sujet de la durée que doit accomplir le travailleur avant son départ à la retraite, il répondra que la loi est la même et aucun changement n'est intervenu. |
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