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La commune d'Arzew
souffre, depuis de nombreuses années ,de l'invasion permanente des moustiques
qui se sont incrustés dans la vie quotidienne des habitants qui endurent un
calvaire sans précédent. A l'approche de la saison des grandes chaleurs, les
responsable de cette collectivité locale prévoient le lancement d'une grande
opération de démoustication.
Une entreprise
privée a été désignée pour prendre en charge cette campagne qui s'étalera sur
six mois. L'entreprise va ainsi procéder au traitement des caves et les vides
sanitaires et les oueds de la commune. L'essentiel de cette lutte anti-larvaire
repose sur deux axes d'intervention : l'épandage de produits chimiques dans les
endroits concernés et la désinfection des vides sanitaires. En effet, les
habitants ne cessent d'exposer leurs préoccupations aux autorités locales,
surtout que la fécondation et la ponte des moustiques interviennent aux mois de
mars et avril. Faute de campagne de démoustication, ces derniers prolifèrent et
infestent les caves inondées d'eaux usées, les oueds, les sites humides, les
terrains vagues envahis d'herbes sauvages et autres. Selon des spécialistes
«pour que la lutte anti-moustique soit efficiente, il faut s'attaquer à la
source, autrement dit aux larves, en vidangeant les vides sanitaires, car leur
développement s'effectue dans l'eau, en utilisant des produits nouveaux et en
procédant à des tests de sensibilité afin de déterminer la dose létale du
produit ». Les familles consacrent un budget conséquent pour l'achat
d'insecticides, pastilles qui s'avèrent inefficaces puisque les moustiques
résistent à ces produits et pullulent partout. En effet, certains immeubles, dont
les caves demeurent inondées à longueur d'année, ne facilitent aucunement la
tâche aux services communaux de la voirie, constituant, de ce fait, un bouillon
de culture par excellence et un vecteur approprié pour la multiplication de ces
insectes nocifs. Les eaux stagnantes à l'intérieur des caves posent, crûment,
le problème de leur évacuation. Selon des sources autorisées chaque commune à
des équipes spécialisées pour la démoustication qui doit se faire à des
périodes précises sinon elle sera sans aucune efficacité. Notre source ajoute
que c'est l'incivisme des citoyens, qui ne favorise pas une bonne efficacité de
la lutte anti-moustiques car, si les locataires respectaient les horaires de
ramassage des ordures et s'ils ne contribuaient pas à la dégradation de leur
cadre de vie, les opérations de démoustication auraient de meilleurs résultats.
Devant ces « suceurs de sang », tous les moyens sont bons pour tenter de
stopper l'invasion. Si certains s'en tiennent à l'usage des pastilles ou des
différents insecticides ou en recouvrant les fenêtres et les balcons de
moustiquaires, faisant ainsi le bonheur des commerçants, d'autres par contre
préfèrent s'abonner chez les remèdes de grand-mère comme les pots de basilic.
Car parfois, certains de ces produits peuvent constituer un facteur de risque
pour la santé, occasionnant des crises d'asthme, notamment aux personnes
prédisposées, surtout si lesdits produits sont contrefaits. Chaque année, les
responsables de la DCP tirent la sonnette d'alarme et sensibilisent la population
sur les risques des pastilles contrefaites.