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En visite dans la
wilaya de Tébessa, dimanche dernier, le ministre des Affaires religieuses et
des Wakfs, M. Mohamed Aissa a procédé à l'ouverture des travaux d'une journée
d'étude sur le thème du «discours religieux, dans le prêche des mosquées et les
nouvelles technologies de communication et d'information» et ce, en présence
d'un parterre constitué de cadres de son secteur dont des imams. D'emblée, le
ministre dira que l'Islam qui nous est parvenu est sain, en rappelant, à
plusieurs reprises, les concepts de référence religieuse, d'appartenance,
d'héritage, en citant l'exemple de Benbadis qui refusait aux fidèles de faire
la prière derrière un imam parce qu'il était désigné par l'administration
coloniale. Au sujet des nouvelles technologies de communication et leurs
incidences sur la pratique religieuse, un espace difficile à gérer, critiquant
sévèrement au passage « les réseaux sociaux lesquels, à travers certains,
s'autoproclamant savants en matière de «Fikh», en désignant du doigt des
milieux néocolonialistes et dont l'objectif est de créer la «Fitna» entre les
musulmans. En Algérie, leur danger est de détruire les références religieuses,
l'Islam de la tolérance, une tentative de porter atteinte à l'image rayonnante
de la religion et que cette dernière va de pair avec le nationalisme, l'amour
de la patrie est une religion », selon l'orateur.
Certains réseaux sociaux mènent une guerre virtuelle contre l'Islam. Dans un point de presse, au terme de sa visite de travail, M. Mohamed Aissa a répondu à des questions relatives à l'encadrement du «Hadj», sur les revendications syndicales des imams qui sont légitimes, afin d'améliorer leurs conditions, mais aussi la nécessité des cycles de formations au bénéfice de ces mêmes imams. Il est, revenu, également sur le projet de la création d'un Observatoire de lutte contre l'extrémisme religieux et le radicalisme, une institution pluridisciplinaire, un Observatoire de référence qui sera ouvert à tous les courants religieux (madhab). En somme, le ministre, tout au long de sa communication, a parlé de la religion musulmane, dans un contexte particulier, se référant, pour étayer ses thèses, à l'histoire de l'Islam depuis son avènement, à son expansion, à son arrivée dans notre pays, des personnages emblématiques qui ont marqué, de leur sceau, cette religion. En évoquant son secteur, le ministre dira que ce sont 17.000 mosquées, 3.000 autres, en construction, et un millier de cadres formés, chaque année, et cela suite aux efforts de l'Etat. Mais, aussi, la multiplication des moyens pédagogiques par la réalisation d'instituts de formation dans les wilayas. Notons que le membre du gouvernement a inspecté le projet de construction de la grande mosquée «Cheikh Larbi Tébessi» qui entre dans le cadre d'un pôle religieux comprenant d'autres structures pédagogiques et culturelles. |
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