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Des étudiants de l'Institut de formation du Génie civil, de l'Architecture et du Bâtiment, ont bloqué, hier, la route à proximité du siège de la Télévision, en signe de protestation contre un accident dont a été victime une de leurs camarades. Cette dernière, Atia Imène, âgée de 22 ans, élève stagiaire en métreur vérificateur, a été, l'avant-veille, violemment percuté, à la sortie de l'Institut, par un véhicule qui roulait à grande vitesse. Elle a été évacuée, dans un état jugé sérieux, au service des Urgences du Centre hospitalier d'Oran. Selon des sources concordantes, la malheureuse étudiante, actuellement hospitalisée, souffre de graves blessures au bassin et aux membres inférieurs. «Les véhicules empruntent cette rue à une vitesse excessive, sans se soucier des piétons, en général, et de nous autres étudiants, en particulier», a confié au «Quotidien d'Oran» une étudiante dudit institut. Les étudiants protestataires revendiquent l'installation de ?ralentisseurs' sur la route longeant leur institut. Dépêchées sur les lieux de cette manifestation, les forces de l'ordre public ont tenté de calmer les esprits et ont, après de longues palabres, réussi finalement à disperser les manifestants, dans le calme. Des ouvriers dépêchés par l'APC d'Oran se sont rendus sur les lieux pour entamer les travaux d'installation de «ralentisseurs». Notons que cette manifestation a été à l'origine d'un embouteillage monstre sur la double voie menant au siège de la wilaya d'Oran. Il y a lieu de signaler que plusieurs accidents ont été enregistrés sur cet axe, à cause de l'excès de vitesse et de l'absence de ralentisseurs. A maintes reprises des habitants de plusieurs quartiers avaient organisé des actions de protestation pour exiger la pose de «ralentisseurs». C'est le cas sur l'avenue «Emir Khaled», la «cité des Lauriers roses», l'axe reliant Oran à Ain El Beida, etc. Les habitants avaient bloqué la route suite à des accidents graves. Dans d'autres quartiers de nombreuses demandes ont été déposées auprès des services de la commune pour la pose de ralentisseurs, depuis plusieurs mois, mais les citoyens attendent toujours. Face aux lenteurs, ce sont les habitants, eux-mêmes, qui procèdent à la pose de ?ralentisseurs' de fortune, généralement en béton, comme c'est le cas, dans une grande partie des artères d'Oran. Mais c'est, surtout, aux abords des établissements scolaires que le problème se pose, puisque, dans la majeure partie des quartiers de la ville, les parents d'élèves se plaignent de l'absence de «ralentisseurs» devant les écoles : ce qui les oblige, souvent, à accompagner leurs enfants pour éviter d'éventuels accidents. |
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