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Les souscripteurs au projet des 1.000 logements LPA « Batigec », sis à
l'unité de voisinage (UV) 15 à Ali-Mendjeli, ont organisé hier un rassemblement
devant le cabinet du wali pour protester contre l'énorme retard dans la
réalisation desdits logements et solliciter l'intervention du chef de
l'exécutif pour débloquer la situation et faire reprendre les travaux qui sont
actuellement à l'arrêt, disent-ils.
Selon leur représentant, M. Djamel, « le projet qui a été attribué à la
société « Batigec » date de 2011 et une année plus tard, 2012, nous avons été
convoqués pour le payement de 180 millions de centimes au titre de prix du
logement. Malheureusement la société promotrice n'a pas tenu la route et a fait
faillite et a été dissoute après avoir réalisé juste 10 à 20% des travaux »,
dira-t-il. « Le groupe Benhamadi, étant donné la situation, a racheté début
2014 et le passif et l'actif de la société dissoute, promettant de reprendre
les travaux incessamment, mais nous sommes à la fin du mois d'avril 215 et les
chantiers sont toujours à l'arrêt, à l'exception de la présence de trois à
quatre ouvriers , explique notre interlocuteur, à chaque fois que nous allons
aux nouvelles et nous enquérir de la situation, des responsables de
l'administration nous indiquent que la reprise des travaux sera pour le mois
prochain. Ainsi, la toute récente promesse nous a été fixée pour le mois de mai
2015, seulement ce mois est dans quelques jours et rien n'augure, vu l'état
d'animation sur les chantiers, que cela soit la bonne date. Dans ces conditions
et ne pouvant plus supporter cette situation lamentable et cet énorme retard,
nous avons décidé de venir voir le premier responsable de la wilaya qui a
toujours défini les logements de type LPA comme la formule où les pouvoirs
publics sont intermédiaires entre les souscripteurs et le promoteur, lui
demandant d'intervenir à ce titre ». Les protestataires ont appris auprès du
chef de cabinet du wali que dès demain, dimanche, il prendra contact avec les
domaines d'El-Khroub pour activer le règlement du dossier qui est bloqué pour
un problème de nature juridique du terrain. Sans trop convaincre les concernés,
« car cela fait une année qu'on nous raconte la même histoire »,
soutiennent-ils.