Grâce à sa victoire à domicile samedi passé face à l'ASB Rahouia sur un score sans appel de 5 à 0 combinée à la défaite du dauphin, l'IRB Tiaret face à l'Itihad de Feidja sur le score de 2 à 1, l'IRB Sougueur se trouve aux portes de l'inter-régions. En d'autres termes, la formation souguerie drivé par le trio Khiati, Koudèche et Hasnaoui, n'aura besoin que de deux victoires à domicile sur les cinq matches restants pour assurer définitivement son accession en division supérieure. Pour rappel, à cinq journées de la fin du championnat, l'Itihad de Sougueur a porté son avance à neuf points sur son dauphin, l'IRB Tiaret en l'occurrence. Mais le fait marquant à l'issue de cette large victoire à domicile est cette démarche de l'ensemble des joueurs qui se sont réunis au rond central en déposant leurs maillots, une façon de mettre a exécution leur menace de boycott au cas où l'administration ne règle pas leurs arriérés. Toutefois, cette démarche n'a pas été du goût de l'association des anciens joueurs dont le président Mokhtari Aoued.

« Pour moi, ce geste n'honore guère ses auteurs, car ce maillot a été porté par des chouhadas. C'est vrai qu'ils réclament leurs dus, mais il y a des façons plus raisonnables de le faire », conclura-t-il. Néanmoins, le président du club, Necimi Abdelkader, soutient totalement le contraire. « Pour moi, je dirai que cette action est légitime, car les joueurs ne font que réclamer leurs dus. Je dirai à Mokhtari Aoued que les joueurs ont déposé leurs maillots au rond central mais ils ne les ont pas. Donc, on a pas besoin de recevoir des leçons de morale. Enfin je dirai aux supporters que nous ne sommes nullement responsables de cet acte. Les joueurs ont décidé d'eux-mêmes de ne plus remettre les pieds au stade tant qu'ils ne toucheront pas leurs dus.

Les autorités locales sont interpellées. Je le répète encore une fois, nous ne sommes nullement responsables de ce qui arrivera par la suite », conclura-t-il. A signaler enfin que l'opinion sportive souguerie met en garde l'APC sachant que cette structure n'a pas soutenu financièrement l'IRBS, alors que l'accession nécessite beaucoup de moyens.