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Les examens de fin
d'année scolaire se tiendront à la date prévue, et il n'y aura aucun report, a
affirmé hier M. Messeguem Nedjadi, porte-parole et inspecteur général au
ministère de l'Education nationale. Les examens se « dérouleront dans les
délais prévus », a-t-il précisé à la radio nationale. Pour autant, la
surveillance des examens et les cas de fraude ne sont pas du ressort du
ministère (de l'Education) mais de l'Office national des examens et concours
(ONEC) qui a « un règlement intérieur » et des instructions en matière d'organisation
des examens.
La fraude ou les tentatives de fraude sont suivies par « des sanctions dont la suspension des examens pour une certaine période selon la décision de la commission », a t-il affirmé. Quant au cours privés, notamment pour préparer les élèves aux examens, il a estimé que « cela a pris des proportions dangereuses, car les cours sont donnés dans des conditions extrêmes et n'ont aucune efficacité pédagogique ». Pour autant, le ministère de l'Education nationale n'a pas trouvé la parade contre ce phénomène qui a pris de l'ampleur à l'échelle nationale. M. Messeguem a juste répondu que « le bac blanc est prévu le 17 mai et les portes sont ouvertes (aux établissements scolaires) pour les révisions avant l'examen. Les conseillers et chargés de l'orientation sont là pour aider les élèves à préparer leurs examens », a-t-il ajouté. Auparavant, il a indiqué que des instructions fermes ont été données aux inspecteurs pour suivre les cours qui « se déroulent normalement », affirme M. Messeguem. Quant aux compositions pour les élèves des 1er et second paliers, elles sont toutes programmées à partir du 16 avril prochain, a-t-il annoncé. « Des instructions ont été données pour que ces compositions se déroulent dans des conditions normales et non pas avec un cacher particulier, officiel ». Pour la préparation des examens de 4ème année du primaire et 3ème année du moyen des CD seront distribués durant ce mois d'avril aux élèves par l'ONEC pour préparer ces examens, a-t-il dit. Quant à la commission de révision des statuts de l'enseignant, il a indiqué que le groupe de travail mis en place « va travailler pour débusquer ses dysfonctionnements », avant de préciser que « ce groupe de travail a tout son temps et n'est pas tenu de terminer rapidement ses travaux, car on doit mettre en place un statut particulier qui va durer au moins 15 ans ». Ce groupe de travail tiendra sa première réunion le 16 avril avec à l'ordre du jour l'élaboration du règlement intérieur et la définition du calendrier d'action. Il s'agit en particulier d' « approfondir l'examen des dysfonctionnements en toute sérénité afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs qui étaient à l'origine de la situation d'instabilité » que connaît le secteur depuis des années, avait récemment estimé un cadre du ministère. Sur la relation entre le ministère et les sept syndicats du secteur, M. Messeguem a expliqué que pour le moment « il n'y a pas de partenariat. Il y a des revendications de syndicats qui attendent que le ministère les satisfasse. Donc, nous ne sommes pas dans une configuration de partenariat, et ils ne sont pas entrés avec nous dans la charte de l'équité et de la stabilité ». Cette charte de l'éthique et de la stabilité qu'avait voulu imposer aux syndicats la ministre de l'Education (pour mettre un terme aux grèves cycliques) est à l'origine de l'achoppement des négociations ministère-syndicats de la mi-mars, avant que les deux parties ne se mettent d'accord pour détendre l'atmosphère et permettre la reprise des cours après les vacances de printemps, pour revenir à la table des négociations, avec un premier gros dossier : la révision du statut particulier des personnels enseignants notamment. Il a reconnu cependant que les rencontres périodiques avec les syndicats « ont un rôle positif, car ils nous informent sur des problèmes de terrain qu'on examine ensemble ». |
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