Les cinq organisations estudiantines (SNE, LNEA, UNGEA, AREN et ONSE) qui
avaient lancé au début de cette semaine un blocus de l'université des sciences
et de la technologie d'Oran Mohamed Boudiaf, ont suspendu hier leur mouvement
de contestation, a-t-on constaté sur les lieux. Les étudiants et les
enseignants de cette université ont pu rejoindre les salles de cours après le
gel de la protestation par les organisations estudiantines qui ont reçu des
assurances du vice-recteur chargé de la pédagogie pour l'ouverture de
négociations sur leurs revendications socio-pédagogiques. Le vice-recteur a
proposé aux délégués l'organisation d'une table de dialogue en présence des
doyens de toutes les facultés. Il est à rappeler que les cinq organisations
estudiantines ont dénoncé, dans un communiqué commun, l'"opacité dans la
gestion du budget 2015 de cette université", l'"inexistence de la
direction des activités culturelles et scientifiques", le "manque
d'hygiène et la détérioration des espaces verts", les "coupures intempestives
et répétitives du courant électrique" et l'"insécurité à l'intérieur
de cet établissement universitaire où des intrus se promènent en toute
liberté". Les délégués des contestataires regrettent également la
"programmation arbitraire des examens de rattrapage dans plusieurs
instituts" et les "menaces de poursuites judiciaires à l'encontre des
représentants des étudiants". Les organisations estudiantines regrettent
aussi la "dégradation insoutenable des conditions socio-pédagogiques dans
cet établissement universitaire.