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Cruel destin que celui de l'ES Mostaganem. La défaite concédée face au
SCMO a remis en cause tout un travail et les efforts consentis jusque-là. La
question qui taraude l'esprit est: l'Espérance peut-elle relever la tête ? Une
chose est sûre: l'échec concédé au stade Bouakeul à ce stade de la compétition
risque de déboucher sur de fâcheuses conséquences. Comment en est-on arrivé là
? Tout le monde est responsable de cette défaillance enregistrée si près de la
ligne d'arrivée. Et dire que l'Espérance a été l'une des premières formations à
avoir entamé son opération recrutement avant même la fin du championnat de
l'exercice écoulé.
C'est dire que les «Vert et Blanc», sous la présidence de Mani Saâda, affichèrent leurs prétentions bien avant l'entame de la compétition. Mais d'autres paramètres ont influé négativement sur le rendement de l'équipe. Pour certains, personne ne s'est manifesté pour prêter main forte à Mani Saâda qui a tenté de lutter, mais en vain. Résultat des courses ? Le premier responsable de l'équipe a fini par démissionner de son poste de président en raison de l'accumulation des problèmes, crise financière, conflit avec l'ex-président Charef Benchenni pour une histoire de dettes, menace de grève des joueurs exigeant leurs dus, sans oublier pour autant la pression du terrain. Comme, en football, il y a des signes qui ne trompent pas, il fallait s'attendre à une telle issue. Ce scénario pouvait être évité si toutes les parties concernées avaient agi de concert et surtout dans l'intérêt de l'Espérance. Aujourd'hui, il faut le souligner, le club n'a pas bénéficié du soutien de certains décideurs et anciens dirigeants qui lui ont tourné le dos. Les conflits internes confirment cette thèse. Certains, qui n'ont pas cru en cette équipe en début de saison, ont attendu ce moment pour s'afficher. Au fait, pourquoi ne s'est-on pas mobilisé pour permettre à l'Espérance de mettre tous les atouts de son côté afin d'atteindre l'objectif assigné ? A présent, les fans Espérantistes ne sont pas allés avec le dos de la cuillère pour accuser les dirigeants, les joueurs et le staff technique, leur imputant l'entière responsabilité de cet échec. C'est dommage pour une équipe de la trempe de l'ESM. Comme l'a bien souligné Hamani Lazreug, l'ancien président, l'union sacrée doit être de mise, sans oublier l'intervention des autorités locales pour mettre fin à cette mascarade qui nuit à l'histoire d'Ettaradji. La priorité des priorités est de désigner un président qui fera l'unanimité et répondant aux critères de compétence avec des moyens financiers, sinon, à ce rythme, on se dirige directement vers le début de la fin de l'Espérance. Nous avons essayé de joindre Charef Benchenni pour connaître ses intentions envers le club, mais toutes nos tentatives furent vouées à l'échec. |
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