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Une quantité de 50
comprimés hallucinogènes de marque ecstasy a été saisie, en début de semaine,
dans la commune d'Aïn El Turck à l'issue de deux opérations distinctes qui ont
été menée avec brio par les enquêteurs de la police judiciaire de la sûreté de
daïra, apprend-on de sources policières. Beaucoup de temps et autant de
surveillance ainsi que de filature ont été nécessaires aux enquêteurs de la
police judiciaire de la sûreté de daïra d'Aïn El Turck pour élucider la
première affaire, qui consistait à repérer de jeunes dealers. Le fait qu'ils
étaient, jusqu'à leur arrestation, inconnus des services de police et n'ayant
aucun antécédent judiciaire, a rendu quelque peu compliquée la mission des
éléments de la PJ pour leur localisation, indiquent nos sources.
Les informations récoltées ont fait état de la présence de deux jeunes individus qui s'adonnaient au trafic de psychotropes dans une salle de jeux, sise en plein cœur du chef-lieu de ladite daïra. Les deux suspects, A.B. et M.M, âgés respectivement de 25 et de 24 ans, ont été finalement repérés parmi les clients, pour la plupart des mineurs, de la salle de jeux et ce, au terme de trois jours d'une étroite surveillance. Selon nos sources, ils avaient pour mission essentielle de cibler les jeunes nouveaux consommateurs de psychotropes en vantant les prétendus bienfaits de ces comprimés hallucinogènes. Le duo de dealer a été interpellé en possession de 35 comprimés ecstasy de qualité réputée supérieure et donc encore plus dangereuse, connue sous le sobriquet «Le Chat», ainsi que d'une importante somme d'argent provenant à priori des transactions. Ces psychotropes étaient fourgués à partir de 2 000 dinars l'unité. Une différence de taille a été, par contre, relevée dans une deuxième affaire similaire, qui a été élucidée par les mêmes enquêteurs de la PJ dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue. Il s'agissait en fait de l'arrestation d'un dangereux individu, réputé pour ses réactions imprévisibles et violentes, dans la cité des 250 logements sociaux, sise dans ladite commune. En effet, selon nos sources, cet autre mis en cause, Z.A., âgé de 35 ans, qui venait de purger une peine pour association de malfaiteurs et vol par effraction, s'était reconverti dès sa sortie de prison en dealer. Son mode opératoire consistait à poster des guetteurs, des mineurs en général, tout autour de son lieu de prédilection, qui devaient l'alerter au moindre mouvement d'une patrouille de police. Un véritable jeu du chat avec la souris que se sont imposé les enquêteurs de la PJ en tenue civile pour alpaguer cet individu, qui a opposé une farouche résistance. Il n'a pas hésité par la suite de dégrader le mobilier des locaux de police. Cet autre dealer, repris de justice a été trouvé en possession de 15 comprimés ecstasy, plus connus sous la dénomination de «BRI». Les trois mis en cause dans ces deux affaires ont été présentés avant-hier devant le magistrat instructeur près le tribunal d'Aïn El Turck qui leur a notifié leur mise en détention préventive. |
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