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Un consensus a été
trouvé, avant-hier, dans le conflit opposant le syndicat de la Société des
Tramways (SETRAM) à sa direction générale à propos de la décision de cette
dernière de remplacer les CDD des agents de sécurité de son unité d'Oran par
des CDI à temps partiel.
En effet, et selon le chargé de la communication de la section syndicale d'Oran, M. Malek Benaceur, au bout de discussions qui ont duré plus de 6 heures, à Alger, avec le P-DG de la SETRAM, «nous sommes arrivés à un accord de principe d'accepter les CDI à temps partiel mais avec une augmentation des salaires, passés de 18.000 à 22.000 dinars, au profit de nos agents de sécurité.» Un accord qui a été soumis, le soir même, aux travailleurs de la SETRAM Oran, lors d'une assemblée générale extraordinaire, tenue au siège de l'entreprise à Sidi Maârouf. En plus de cette revalorisation des salaires, souligne le même responsable, «on a eu, également, l'engagement ferme de la part de l'administration de faire profiter nos agents de sécurité d'une priorité absolue dans tout recrutement futur que ça soit pour la vente des tickets ou pour le contrôle.» Le même syndicaliste a, toutefois, admis que cet accord n'a pas été à la hauteur des aspirations de l'ensemble des agents de sécurité, dont une partie, a-t-il dit, a exprimé une «certaine déception». «Si la majorité des agents de sécurité a trouvé l'accord plutôt correct, vu qu'il accorde un salaire de 22.000 DA pour un travail à mi-temps, une partie a exprimé une certaine hésitation car elle préfère travailler plus pour gagner plus. Pour rappel, un climat de tension est né, à la SETRAM Oran, suite à la décision «unilatérale» de l'administration, de remplacer les CDD (Contrat à durée déterminée) des agents de sécurité par des CDI (Contrat à durée indéterminé) mais à temps partiel. Une décision qui prévoit, donc, la division par deux du volume horaire du travail mais aussi et surtout une division par deux des salaires actuels. Quelque 269 agents de sécurités de l'Unité SETRAM d'Oran sont concernés par cette mesure. Une première réunion, tenue le 12 mars dernier, avec les représentants de la direction générale de la SETRAM, sur demande des membres du Conseil syndical du syndicat d'entreprise, n'a finalement pas eu l'effet de rapprocher les positions. «Les représentants du syndicat d'entreprise ont réaffirmé, lors de cette réunion, leur rejet de la proposition relative à la régularisation de la situation administrative de l'ensemble des agents de sécurité de l'unité d'Oran, vu que leur contre-proposition est jugée meilleure», lit-on, en guise de conclusion, dans le procès-verbal sanctionnant cette réunion. Selon les membres du Conseil syndical du syndicat d'entreprise de la SETRAM, unité d'Oran, «faire bénéficier les agents de sécurité de contrats à durée indéterminée, est un engagement qui a été pris par le ministre, lui-même. Mais il n'a jamais été question de transformer cette permanisation en permanisation à temps partiel.» Un sit-in de protestation a été, même, observé le 22 mars, dernier, à l'issue d'une assemblée générale, tenue au siège de l'entreprise avec comme points à l'ordre du jour: la régularisation des contrats, la régularisation des indemnités relatives aux heures supplémentaires depuis avril 2013, et la convention collective qui tarde toujours à voir le jour. |
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