L'opération de ravalement des façades de la ville d'Oran lancée le 2 avril fera l'objet d'une réunion d'évaluation, demain à l'Hémicycle. La commission de wilaya installée par arrêté du wali et chargée du suivi et de l'évaluation de cette action d'entretien du milieu urbain et de revalorisation de l'immobilier du centre-ville siègera donc sous la présidence du chef de l'exécutif local pour faire le point sur la mise en pratique des directives données en ce sens, une semaine après le coup d'envoi de l'opération. L'on rappelle que les autorités locales avaient pris le soin d'appuyer l'action par un dispositif réglementaire, à savoir un arrêté municipal daté du 22 mars portant injonction aux propriétaires immobiliers (habitations, locaux à usage commercial ou artisanal, établissements publics ou privés?) de procéder à la remise en état de propreté et au ravalement de leurs locaux dans le cadre de l'amélioration et de l'embellissement de l'environnement urbain et de la réhabilitation du paysage et du cadre de vie citadins. Pour traduire cette volonté sur le terrain, les pouvoirs publics locaux avaient, à juste titre, mis en place une cellule centralisée pour le suivi et l'évaluation continue de l'opération présidée par le wali. Ce qui est, en soi, un signe probant du sérieux de cet acte de gestion de la ville que des voix dénigrantes s'élevant ça et là le réduisent à tort à un simple « tape-à-l'œil ». Un des contre-arguments tout prêts qui peuvent leur être retournés est vérifiable, palpable : jeter un coup d'œil sur le boulevard de l'ALN, ex-Front de mer (avant et après travaux). Lors de la rencontre de demain jeudi, il sera dressé un bilan partiel, puisque l'opération suit son cours, correspondant à une semaine d'actions à travers les douze secteurs urbains, et ce en présence des différentes sous-cellules nées des démembrements de la cellule centralisée, laquelle est composée de la police de l'urbanisme et de protection de l'environnement (PUPE), la direction du commerce, la DUC, la direction du logement, l'OPGI, les entreprises publiques Seor, Sonelgaz, Algérie Poste, Algérie Telecom, entre autres. Y prendront part également les délégués et directeurs des douze secteurs urbains qui seront, plus que tous les autres acteurs de la scène, les comptables des rapports d'état des lieux. En effet, chaque chef de secteur urbain dressera le bilan exhaustif de l'opération de ravalement dans son territoire et rendra des comptes sur d'éventuels manquements. En fait, l'opération s'articule sur deux axes : le programme de la direction de l'habitat dont la mise en œuvre est financée par la taxe d'habitation et l'action volontariste mobilisant les établissements publics, les propriétaires privés, les particuliers, selon le statut du maître des lieux. Pour ce faire, le wali a impliqué tous les acteurs institutionnels et la société civile à qui incombe le rôle de piloter et de coordonner les actions sur le terrain. C'est le cas, notamment, du maire d'Oran, du directeur de l'animation locale relevant de la DAL, des directeurs et délégués des douze secteurs urbains, des services techniques de l'APC, des EPIC de wilaya, du secteur du commerce, de la PUPE, entre autres. Le plan mis au point consiste à œuvrer en cellules. De son côté, l'opération de ravalement et de remise en état des immeubles menée par l'OPGI doit inclure, tout naturellement, le nettoyage et la peinture des façades et des murs de clôture, la peinture et la réfection des garde-corps et des balcons, la restauration et restitution des menuiseries et huisseries, la réfection et reprise des éléments de modénature (bandeaux, corniches et tout élément architectural remarquable), réfection des éléments de zinguerie associés à la façade (gouttières, descentes d'eaux pluviales, dauphins...), réfection des souches de cheminées, traitement de l'étanchéité de la façade, peinture des dessous de toit apparents et des lucarnes, déplacement et/ou suppression de coffrets de branchement, etc.