Dans le cadre de l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des gérants des autoécoles et afin de garantir un enseignement de qualité au profit des stagiaires, une rencontre regroupant les membres de l'association des autoécoles s'est tenue en fin de semaine à Oran. Les représentants ont mis l'accent sur l'importance de la qualification professionnelle, autrement dit l'expérience pour l'obtention du diplôme de gérant d'autoécole. La réglementation exige du candidat désirant obtenir un agrément, un diplôme d'enseignement supérieur, notamment une licence de fin d'études. Cette condition reste, de l'avis de M. Yagoubi, président de l'association des autoécoles de la wilaya d'Oran, insuffisante pour garantir cette formation portant sur la gestion et l'exploitation des établissements d'autoécoles. Notre interlocuteur recommande donc une expérience pratique sur le terrain. Cette expérience doit varier entre deux et quatre ans. Tout en soulignant l'impact de cette condition dans la réorganisation de cette activité, le président n'a pas hésité à expliciter le programme d'action mis en place par l'association quant à la lutte contre la criminalité de la route. Tous nos efforts sont consentis actuellement dans le renforcement du dispositif de prévention contre les accidents de la route, ajoute-t-il. Pour garantir donc cette sécurité routière, le collectif demande une centralisation des données liées aux automobilistes en infraction et ayant fait l'objet de retrait de permis de conduire. En l'absence d'informations, certains parviennent à obtenir un second permis de conduire dans une autre wilaya hors de celle où ils ont fait l'objet de retrait. Face à ces pratiques frauduleuses, l'association souhaite avoir accès à ce type d'informations. En guise de conclusion, le collectif a également émis le vœu d'aboutir à ce que les frais d'inscription soient les mêmes pour toutes les autoécoles à travers le territoire national. Cette association, créée depuis plus d'une année et installée à Haï Chouhada (ex-Les Castors), regroupe les professionnels du secteur dans un cadre réglementaire. Elle a pour objectif de préserver leurs droits et leurs devoirs en qualité de véritables acteurs intervenant dans le développement de cette activité. En misant sur cette nouvelle structure, les membres envisagent de se redéployer en vue d'une meilleure gestion des préoccupations de la corporation et ce, en optant pour une démarche de professionnalisation et de modernisation. Outre ce volet, l'association se penche également sur le volet social des membres adhérents, un vide qui se faisait sentir et que la corporation compte rattraper en misant sur ce volet humanitaire.