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![]() ![]() ![]() ![]() La situation des
Plans communaux de développement des communes (PCD), notamment des 45
municipalités que compte la wilaya de Bouira, vient d'être examinée par les
services de l'Inspection générale de la wilaya, qui a relaté l'ampleur des
retards observés. Etayé par des chiffres à l'appui, l'exposé a rapporté que sur
les 2.246 opérations inscrites à la réalisation de projets, dans le cadre des
Plans de développement des communes (PCD), 943 d'entre elles ne sont pas encore
lancées. Et 79 autres projets, sont carrément à l'arrêt, engendrant, ainsi, un
déficit financier important, dont 70% reviennent aux budgets communaux (BC).
Pour ce qui est de savoir qu'elles sont les causes qui ont conduit à ces
retards avérés, le rapport de l'Inspection générale de la wilaya les attribue
aux oppositions de tiers, aux obstacles administratifs associés, également, à
la nature juridique des terrains fonciers, à l'abandon des chantiers en cours
par les entrepreneurs en charge, et aux ajournements des délais d'exécution des
programmes inscrits à la réalisation. Il en ressort, en tout cas, de ce
constat, un nombre global de 539 programmes de développement qui ne sont pas
encore lancés à ce jour, sans 10 communes des 45 que compte la wilaya de
Bouira. Parmi, les 10 communes concernées, se trouve la gestion de la commune
de Bouira qui a été citée comme exemple d'une succession de retards, dans ce
domaine, parce qu'il a été démontré que 94 projets, ayant trait au
développement communal, ne sont pas, encore, lancés. Bien qu'à des degrés
moindres, les communes de Lakhdaria, Kadiria, El Hachimia, Bir Ghbalou, Aomar,
M'Chedallah, Bouderbala, Boukram, Chorfa, Dirah, Djebahia, et Bordj O'khriss,
sont dans le même cas de figure. Par contre, l'exception pour les communes d'El
Hakimia, Ridane, Hadjra Zergua, et Taghdit a été mentionnée, compte tenu des
taux de réalisations des projets, en PCD qui ont atteint respectivement : 70,
80, 82, et 94% d'avancement.
Par ailleurs, les gestionnaires des communes de la wilaya de Bouira ont été tenus de diversifier leurs rendements financiers, par le biais des biens communaux, tels que les fonciers bâtis ou non bâtis, et autres propriétés cédées avec bail, mais représentant, certainement, des sources de rétribution financières non négligeables. En définitive, bien que des progrès ont été accomplis, le parcours d'autres projets de développement des communes, est marqué toujours par des retards, d'ajournements, d'imperfections et parfois d'abandon, et quelles que soient les causes rendues, nous sommes au regret de constater que nous sommes, encore, très loin du compte. |
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