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Le syndicat
d'entreprise de la Société du tramway (Setram Oran) annonce, dans un communiqué
diffusé hier, la tenue d'un sit-in de protestation demain devant le siège de
l'entreprise à Sidi Maârouf.
Un mouvement qui intervient, selon le partenaire social, suite à la décision de l'administration de remplacer les contrats à durée déterminée (CDD) des agents de sécurité par des contrats à durée indéterminée (CDI) mais à « temps partiel ». Dans une note interne datée du 22 mars dernier, la Setram Oran informe les agents de sécurité disposant de CDD, que « leurs contrats ne seront désormais pas renouvelés ». En revanche, l'administration leur annonce « l'ouverture de nouveaux postes d'agents de sécurité avec des contrats à durée indéterminée » mais « à temps partiel ». Les futurs contrats comporteront, selon la même source, « un volume de travail de 20 heures par semaine » et une rémunération qui sera divisée par deux par rapport aux salaires actuels. Dans cette même note, il est porté à la connaissance des agents de sécurité qui refuseront de signer les nouveaux contrats, CDI à temps partiel, qu' « il sera automatiquement mis fin à leurs anciens contrats qui seront arrivés à échéance ». La réunion tenue le 12 mars dernier avec les représentants de la direction générale de la Setram sur demande des membres du conseil syndical de l'entreprise, n'a finalement pas eu l'effet de rapprocher les positions. « Après avoir entendu l'engagement précité, les représentants du syndicat d'entreprise ont réaffirmé leur rejet de la proposition relative à la régularisation de la situation administrative de l'ensemble des agents de sécurité de l'unité d'Oran, vu que leur contre-proposition est jugée meilleure », lit-on, en guise de conclusion dans le procès-verbal sanctionnant cette réunion. Selon les membres du conseil syndical de l'entreprise Setram, unité d'Oran, « faire bénéficier les agents de sécurité de contrats à durée indéterminée est un engagement qui a été pris par le ministre lui-même. Mais il n'a jamais été question de transformer cette permanisation en permanisation à temps partiel ». Le sit-in qu'on va observer demain a été décidé le 22 mars, à l'issue d'une assemblée générale tenue au niveau du siège de l'entreprise avec comme points à l'ordre du jour, notamment, la régularisation des contrats, la régularisation des indemnités relatives aux heures supplémentaires depuis avril 2013, et la convention collective qui tarde toujours à voir le jour. |
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