
La commune de
Kalâa, localité située à 17 km au sud du chef-lieu de la daïra de Yellel, dans
la wilaya de Relizane, connaît un essor de développement assez appréciable
grâce à la volonté et le dévouement de ses élus municipaux. Les progrès
enregistrés dans les différents domaines entrent dans le cadre de la politique
des responsables de la wilaya visant à la réhabilitation de l'antique cité des
Béni Rached. Cependant, des carences sont encore signalées, et qui nécessitent
des efforts supplémentaires afin d'être couvertes. Dans ce registre, quelques
260 familles du douar d'Ouled Sâada ont besoin d'être rattachées au réseau de
l'AEP. Un projet qui a été inscrit dans le cadre des PCD en 2014 sans être
concrétisé. La population s'alimente au précieux liquide à partir d'une
fontaine située à 1 km des habitations. Le même problème d'alimentation en eau
potable est signalé dans les douars de Tebouda, Kedadra, Ouled Belâaziz et
Cheraitia, auxquels un projet hydraulique a été destiné en 2012, mais
l'entreprise réalisatrice a résilié le marché, faute de moyens d'exécution des
travaux. L'on attend avec impatience la concrétisation du projet pour mettre un
terme au calvaire des habitants. Dans le chapitre de l'assainissement, la
population de Beni Hachem utilise anarchiquement des fosses septiques, affectant
le cadre de vie de quelques 150 familles et représentant une source de danger,
notamment pour les enfants et qui risquent de contaminer les puits
traditionnels utilisés dans le domaine agricole. L'on fait savoir qu'un projet
a été programmé dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, mais sans qu'il ne
soit retenu. Quant au chapitre des travaux publics, la route reliant les douars
de Ouled Sâada, Kedida, Ouled Moussa et Azzaizia, fortement dégradée sur 12 km,
nécessite une réhabilitation urgente. Dans cette optique, les autorités locales
ont proposé, dans le cadre des PCD et PSD, un projet de l'ordre de 8,4
milliards de cts, qui attend l'aval des services concernés. Par ailleurs, il
est souhaitable de mettre une fin aux souffrances des élèves des douars Kedida,
Ouled Moussa et Azzaizia, qui parcourent actuellement, via Semmar, près de 23
km pour parvenir au CEM situé sur les hauteurs de Kalâa-Nouvelle, alors qu'un
simple tracé de 2,8 km pourrait désenclaver les douars sus-cités, avec la
construction d'un gué sur l'oued. Une fiche technique est établie dans ce sens
par les autorités communales. Dans un autre contexte, les citoyens de Debba,
une région qui se caractérise par le froid, réclament le gaz de ville et
l'agglomération de Semmar, de quelques 7 300 âmes, a besoin d'un groupe
scolaire, d'un CEM, d'un lycée et de l'aménagement du stade municipal.